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Quel facteur pour une baisse de l'immobilier ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Au Cœur de l'Immo

L’année 2020 a connu un record des transactions immobilières. Un tel volume n’avait pas été atteint depuis 2000 ! Taux d’intérêts bas, crédits immobiliers assouplis, volonté d’un meilleur cadre de vie… de nombreux éléments expliquent cette évolution. Mais après cette tendance dynamique, quels pourraient être les facteurs d’une baisse de l’immobilier en France ?

Nous faisons le point de manière plus précise sur les facteurs jouant un rôle dans la baisse ou la hausse du marché immobilier.

SOMMAIRE

Les taux d’intérêt du prêt immobilier

La capacité d’emprunt des ménages est le facteur numéro 1 jouant un rôle dans le secteur de l’immobilier.

Les taux d’intérêt des banques étant très bas, les transactions immobilières sont favorisées. De plus, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a émis des recommandations d’assouplissement des conditions d’accès au crédit. Ainsi, le taux d’endettement des ménages est passé de 33 % à 35 %. La durée de l’emprunt a également été allongée, passant de 25 à 27 ans.

La baisse de l’immobilier pourrait advenir si les taux d’intérêts augmentent fortement.

Le ralentissement des recherches immobilières

Fin 2021, les plateformes d’annonces immobilières établissaient un bilan négatif par rapport aux dernières années. En effet, les recherches immobilières et les fréquentations des sites étaient en forte diminution. Les demandes de logements accusaient une baisse de 6,5 %.

Le dynamisme exceptionnel du secteur de l’immobilier connu en 2020 commence à retomber. La baisse des achats pourrait entraîner un allongement de la durée de vente des biens et une baisse des prix de vente sur le long terme.

Les grandes villes moins attractives

Les grandes villes sont de moins en moins attractives suite aux différents confinements et à la crise sanitaire.

En effet, les Français veulent investir dans un meilleur cadre de vie. Pour cela, ils recherchent plus de grands espaces, de la nature et des zones accessibles pour leur budget.

Par conséquent, les recherches de biens immobiliers à Paris ont baissé de 26 % et de 23 % dans les autres grandes villes françaises (Lyon, Toulouse). Une pause dans l’augmentation des prix était également prévue : 2 % à 3 % à la fin de l’année 2021 selon la Fnaim (le syndicat des professionnels de l’immobilier). Ce ralentissement est notamment dû aux records de prix atteints : plus de 4 000 € le mètre carré pour Bordeaux, Lyon et Nice ; plus de 10 000 € le mètre carré pour Paris.

Cependant, la baisse sur le secteur des grandes villes est rééquilibrée par une hausse des prix et de la demande dans les petites et moyennes villes.

Le climat économique actuel

Le marché boursier, la confiance des acheteurs, le marché de l’emploi sont autant de facteurs économiques jouant sur le dynamisme immobilier.

La crise sanitaire a fait émerger une nouvelle manière de consommer. Les Français ont plus envie d’investir pour leur résidence principale. De plus, ils ont réalisé des économies pendant les différents confinements. Si les Français puisent dans leur épargne, associée à une croissance économique prévue à 4 %, les années à venir pourraient être très positives économiquement parlant.

L’ensemble des ces facteurs ne donne pas d’indication pour une baisse importante du marché immobilier.

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