Comment prévoir une chute de l’immobilier ?
par Au Cœur de l'Immo, le
Après un engouement soutenu des ventes et achats immobiliers ces dernières années, faut-il prévoir une chute de l’immobilier ?
Nous faisons le point de manière plus précise sur les indicateurs que vous pouvez observer pour prévoir une éventuelle baisse du marché immobilier :
SOMMAIRE
Les prix de l’immobilier
Le premier élément à observer est le niveau des prix immobiliers.
Plusieurs facteurs peuvent permettre de prévoir une baisse des prix de l’immobilier :
- L’augmentation des taux d’intérêt des crédits immobiliers
- Les revenus des ménages qui ne suivent pas la flambée immobilière
- L’explosion de l’endettement des ménages à plus de 100 %.
De combien les prix pourraient-ils baisser ?
Si les prix de l’immobilier devaient être à nouveau en rapport avec le revenu des ménages, alors il faudrait une baisse d’environ 20 %. Mais, cela sera peu probable tant que les taux d’intérêt resteront bas et que les conditions de crédit des banques soutiennent la hausse des prix.
Les recherches immobilières
Le second élément à surveiller est le nombre de recherches immobilières par mois ou par année.
Fin 2021, certaines plateformes immobilières constataient une baisse significative des recherches immobilières. Les visites avaient baissé de 37 % environ et les demandes de logements de 6,5 %. Alors qu’un record de transactions immobilières avait été atteint en 2020, à la suite du confinement, avec plus d’un million de biens vendus. En effet, l’arrivée du digital dans le secteur immobilier (visites virtuelles, signature électronique à distance, etc.) a permis de continuer l’activité au plus fort de la crise sanitaire.
Ce dynamisme exceptionnel post-crise commence donc à prendre fin.
Le nombre de transactions immobilières
Ensuite, pensez à regarder le nombre de transactions immobilières sur les derniers mois et à les contextualiser (type de bien, zone géographique).
En effet, la baisse de dynamisme sur le marché de l’immobilier semble surtout concerner les grandes villes. Cela s’explique simplement par une volonté des Français d’investir dans un meilleur cadre de vie. Ils recherchent :
- Plus d’espace
- De la verdure
- Une zone financièrement accessible
- Une petite ou moyenne ville.
Ainsi, les recherches de biens immobiliers ont baissé à Paris et dans les autres métropoles (Lyon, Bordeaux, Nice).
Toutefois, les transactions immobilières restent très actives dans les villes de moins de 50 000 habitants. Les villes en périphérie des métropoles et les zones rurales continuent à bénéficier du dynamisme lié à la crise.
Le type de biens vendus (appartements ou maisons)
Enfin, il convient d’observer l’immobilier en fonction de ses différents marchés.
En effet, les recherches de biens immobiliers concernent de plus en plus les maisons. Elles représentent presque deux tiers des recherches. Cette tendance nette date de 2020. En effet, à la suite du premier confinement, la demande de maisons avait explosé jusqu’à atteindre presque 70 %.
Mais, l’équilibre devrait revenir de plus en plus à la normale entre le marché des maisons et celui des appartements.
Avec une économie qui repart, des conditions d’emprunt favorables et un optimisme général, il n’ y aucune raison de prévoir une chute de l’immobilier et donc de reporter votre projet actuel d’acheter.