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Y aura-t-il un krach immobilier ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Au Cœur de l'Immo

Un record a été atteint en 2021 avec 1,13 millions de transactions immobilières. Le dernier record date de l’année 2000 !

Un bon nombre de facteurs sont favorables à ce dynamisme exceptionnel du secteur : la recherche d’un meilleur cadre de vie après la crise sanitaire, l’arrivée du digital sur le marché immobilier, des taux d’intérêts bas. Mais après cette bulle immobilière, doit-on s’attendre à un krach immobilier ?

Faisons le point sur les facteurs influençant les marchés immobiliers.

SOMMAIRE

Une baisse des recherches immobilières

Les recherches immobilières sont en baisse. En effet, à la fin de l’année 2021, les plateformes immobilières enregistrent une diminution de 6,5 % des annonces de demandes et du taux de fréquentation des sites.

Cette baisse peut s’expliquer par l’exceptionnel dynamisme passé. Toutefois, elle est suffisamment remarquable pour se demander si elle pourrait entraîner une baisse des achats immobiliers et une chute des prix de vente sur le long terme.

Inégalité des marchés immobiliers

Les marchés immobiliers ne connaissent pas tous la même dynamique.

  1. Les grandes villes vs. les villes moyennes
  2. A la suite de la crise covid, les Français ont clairement exprimé leur envie de changement. Ils veulent de plus grands espaces, de la verdure et, globalement, un meilleur cadre de vie.

    Pour ceux qui cherchent une maison avec de beaux volumes, il faut s’éloigner des centres-villes des métropoles. Les petites et moyennes villes, financièrement beaucoup plus accessibles, ont connu une forte hausse des demandes.

    Au contraire, à Paris, les demandes de nouveaux biens immobiliers ont baissé de 26 %. A Toulouse ou Lyon, c’est une diminution de 23 % qu’il faut enregistrer.

  3. Le marché du neuf vs. le marché de l’ancien
  4. Le secteur de l’ancien a pleinement bénéficié de l’évolution importante du marché immobilier.

    Au contraire, le marché des logements neufs fait triste mine. Les permis de construire octroyés sont en forte baisse et certains projets sont tout simplement reportés. Toutefois, les prix, eux, continuent à augmenter.

  5. Les maisons vs. les appartements
  6. Les envies d’un meilleur cadre de vie des Français font la part belle aux maisons. La balance, généralement équilibrée entre les appartements et les maisons, a nettement penché en faveur de ces dernières.

Des conditions de crédit immobilier très favorables

Les banques proposent des taux d’intérêts à 1,15 %. Ce taux très bas permet à de nombreux acquéreurs de devenir propriétaires de leur résidence principale.

Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a, en plus, émis des recommandations pour assouplir les conditions d’accès à l’emprunt :

  • le taux d’endettement autorisé passe de 33 % à 35 %
  • la durée de l’emprunt a été allongée, passant de 25 à 27 ans.

Une valeur refuge

La valeur pierre est une valeur refuge très prisée par les Français. Les prévisions économiques actuelles ne vont probablement pas changer la donne, ni la mise en place de nombreux dispositifs d’incitation pour les nouveaux investisseurs immobiliers.

La pierre-papier, par l’achat de parts dans une SCPI ou une société foncière cotée en Bourse permet d’investir avec seulement un petit capital de départ. Le risque est, en plus, réparti sur l’ensemble des actifs de la SCPI.

L’ensemble de ces facteurs sont des éléments très positifs pour l’investissement immobilier. Il n’y a donc aucune raison de croire à un krach de l’immobilier proche.

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