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5 conseils pour limiter un refus de prêt immobilier

par Au Cœur de l'Immo, le

5 conseils pour limiter le refus de prêt immobilier

Pourquoi la banque refuse d’accorder un prêt immobilier ?

Après avoir calculé votre capacité d’emprunt, vient l’étape tant redoutée de la demande de prêt. A ce stade, la banque analyse en profondeur l’ensemble des critères avant de se prononcer, de manière à évaluer au plus près le risque qu’elle prend dans le cas où le crédit immobilier est accordé. Naturellement, plus le risque est élevé, plus la négociation est complexe. Lorsque la banque évalue votre dossier, celle-ci examine sérieusement votre apport personnel, vos revenus et votre capacité d’endettement. La plupart du temps, des découverts bancaires trop réguliers ou encore l’accumulation de crédits peuvent causer un refus de prêt immobilier car ce type de profil présente trop de risques. En effet, sur le long terme cela peut générer un surendettement. Autre cas de figure, si vous êtes visible dans le Fichier National des Incidents de Paiement, votre demande de prêt sera forcément refusée.

Conseil n°1 : Bien tenir votre compte en banque 

Comme nous l’avons expliqué précédemment, il est important pour les institutions financières de voir que votre compte en banque est en bonne santé. Chaque euro compte surtout lorsqu’il s’agit de négatif car les banques sont à l’affut du moindre écart. Nous vous conseillons donc de ne pas effectuer de découvert les six mois précédent votre demande de prêt. Dans le cas où vous vous êtes autorisés quelques débordements, il est plus raisonnable et surtout moins risqué de reporter votre demande de prêt afin de renvoyer une image positive auprès de l’organisme.

Conseil n° 2 : Respecter un taux d’endettement maximum de 33%

Pour une grande majorité de banque, le demandeur ne doit pas dépasser un tiers de ses revenus mensuels nets pour le remboursement du prêt envisagé. Si vous avez des crédits en cours de remboursement, tentez de les acquitter en amont. Sachez également que la localisation et l’état global de votre futur appartement ou maison ont toute leur importance. Ces deux éléments peuvent influencer la décision finale de la banque. Pour sécuriser votre acquisition, vous devez évaluer votre capacité d’emprunt avant de signer un compromis de vente. Cette démarche peut se faire auprès d’une banque ou encore d’un courtier.

Conseil n°3 : Avoir un apport personnel intéressant

L’apport personnel idéal correspond à environ 10% de l’emprunt. Celui-ci va permettre de financer les frais de notaire, de garantie ainsi que les frais de dossier. Bien évidemment avoir un apport simplifie votre demande. Toutefois, dans le cas où vous ne fournissez pas d’apport personnel, une solution est envisageable. En effet, vous pouvez effectuer un prêt à 110%, dans ce cas de figure la banque se charge de financer les 10% que l’emprunteur est censé apporter. Ce type de prêt a généralement un taux d’intérêt supérieur à un prêt classique. Cette solution est de moins en moins courante.

Conseil n°4 : Bénéficier d’un emploi stable

Bénéficier d’un emploi stable est synonyme de revenus mensuels réguliers pour les banques. Pour elles, cela est une façon de sécuriser la capacité de remboursement du prêt immobilier. En ce qui concerne les jeunes actifs, il est important qu’ils insistent sur leur perspective d’avenir au niveau professionnel, notamment sur ce qui pourrait éventuellement générer une augmentation de leur salaire.

Conseil n°5 : Solliciter un courtier

Pour augmenter vos chances d’obtenir votre prêt, vous pouvez faire appel à un courtier en prêt immobilier. Son rôle est de guider l’emprunteur dans ses recherches, de l’accompagner au moment du montage du dossier et de le conseiller pour ce qui est du plan de financement. Il se charge également de négocier au mieux les conditions de financement.

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