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L'immobilier va-t-il baisser en 2022 ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Au Cœur de l'Immo

Un record a été atteint entre mai 2020 et mai 2021 avec 1,13 millions de transactions immobilières. Le dernier record date de l’année 2000 !

Un bon nombre de facteurs sont favorables à ce dynamisme exceptionnel du secteur : la recherche d’un meilleur cadre de vie après la crise sanitaire, l’arrivée du digital sur le marché immobilier, des taux d’intérêts bas. Mais après cette bulle immobilière des derniers mois, doit-on s’attendre à une baisse de l’immobilier en 2022 ?

Faisons le point ensemble sur les différents facteurs touchant aux marchés immobiliers.

SOMMAIRE

Les facteurs en baisse sur le marché de l’immobilier

Plusieurs facteurs sont en baisse dans le secteur immobilier.

  1. Les grandes villes sont moins attractives.
  2. A la suite de la période de crise sanitaire, les Français ont clairement des envies de plus grands espaces, de verdure et de meilleur cadre de vie. Ils préfèrent acheter une maison dans une zone financièrement plus accessible qu’un appartement au cœur d’une grande ville.

    La conséquence directe est la baisse de 26 % de la recherche de biens immobiliers à Paris et de 23 % dans les autres grandes villes françaises (Lyon, Toulouse).

    Une pause dans l’augmentation des prix est donc attendue. La Fnaim (le syndicat des professionnels de l’immobilier) prévoyait même une baisse de 2 % à 3 % à la fin de l’année 2021.

    Il faut toutefois relativiser ce constat puisque les prix dans les grandes villes ont atteint des records les derniers trimestres de 2021 : plus de 4 000 € le mètre carré pour Bordeaux, Lyon et Nice ; plus de 10 000 € le mètre carré pour Paris.

    De plus, la baisse de la demande dans les grandes villes est contrebalancée par la hausse des prix et de la demande dans les petites et moyennes villes.

  3. Le marché du neuf en baisse
  4. La seconde baisse importante concerne le marché des logements neufs : permis de construire en baisse, projets annulés, préférence pour les projets individuels plutôt que collectifs. Le marché de l’ancien, lui, continue sa forte évolution.

    Là encore, cette baisse doit être relativisée car les prix du neuf, eux, continuent à augmenter.

  5. Le ralentissement des recherches immobilières
  6. A la fin de l’année 2021, le bilan des recherches immobilières et des fréquentations des plateformes d’annonces immobilières était négatif. En effet, les demandes étaient en baisse de 6,5 % par rapport aux mois de septembre des deux dernières années.

    Le dynamisme exceptionnel du secteur de l’immobilier en 2020 semble commencer à redescendre. La baisse des achats pourrait entraîner une baisse des prix de vente sur le long terme.

Un climat économique favorable

  1. Des prévisions économiques positives
  2. Les Français changent leurs priorités économiques. Ils ont plus envie d’investir dans leur résidence principale. Cette envie est associée aux économies qu’ils ont pu faire pendant les confinements.

    La croissance économique pour 2022 est annoncée à 4%. Si les Français puisent dans leur épargne, 2022 promet d’être une année très positive.

  3. Les taux d’intérêt du prêt immobilier
  4. Les taux d’intérêt des crédits des banques sont aux alentours de 1,15 %, ce qui est très bas. De plus, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a émis des recommandations pour assouplir les conditions d’accès à l’emprunt :

    • le taux d’endettement autorisé passe de 33 % à 35 %
    • la durée de l’emprunt est allongée, passant de 25 à 27 ans.

    L’ensemble de ces facteurs sont des éléments très positifs pour l’investissement immobilier. Il n’y a donc aucune raison de croire à une baisse conséquente de l’immobilier à venir.

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