Suivez-nous

Agence Référence

Au Cœur de l'Actu

Quelle est la tendance sur le marché de l’immobilier à Paris ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Au Cœur de l'Immo

Le marché immobilier a connu un dynamisme sans précédent à la suite du premier confinement et de la crise sanitaire. Les Français quittent les métropoles pour choisir un meilleur cadre de vie dans des villes moyennes. Qu’en est-il de Paris et de sa banlieue ? Quelles sont les tendances enregistrées dans la capitale ?

SOMMAIRE

Des prix records au mètre carré

Le prix au mètre carré de l’immobilier parisien a dépassé le record de 10 000 € au mètre carré. Le prix de vente record est de 11 367 €.

Si les ventes immobilières se sont stabilisées au profit des villes de province, force est de constater que cette tendance n’a pas d’impact sur les prix.

Les prix à la signature ont augmenté contre une marge de négociation faible.

Tous les arrondissements de la capitale ne connaissent pas la même flambée immobilière. Le 4e caracole en tête avec une hausse de 16,8 % et un prix au mètre carré atteignant les 14 134 €. Ce quartier emblématique est celui de l’Hôtel de Ville, de Notre-Dame de Paris, du Centre Pompidou et du mythique quartier du Marais. A l’inverse, les prix dans le 3e avaient baissé pour ensuite augmenter faiblement.

D’autres quartiers connaissent une belle hausse des prix. C’est le cas des 2e, 5e, 6e, 11e, 15e et 19e arrondissements. Les arrondissements du 16e, 17e et 8e au nord-ouest de Paris sont, eux, un peu à la traîne.

Un délaissement du centre pour la grande banlieue parisienne

La crise sanitaire et les confinements successifs ont eu un impact sur les envies d’achat des parisiens.

En effet, Paris et sa proche banlieue a connu une hausse moindre que celle de la grande banlieue plus verte et plus accessible financièrement. Nous enregistrons une hausse de 8,3 % pour la grande banlieue en 2021 contre 5,3 % pour la proche banlieue.

Cette tendance s’explique facilement. De plus en plus de salariés ont entre 1 et 3 jours de télétravail par semaine. Ce rythme ne leur permet pas d’investir dans une résidence secondaire loin de la capitale. Cependant, il motive les acheteurs à s’éloigner de Paris centre et de sa banlieue immédiate pour chercher de plus grands espaces, un jardin, de la verdure dans des villes plus éloignées et moins chères. Les maisons ont évidemment la côte, par rapport aux appartements. Ce sont elles qui connaissent la plus forte augmentation.

La mutation nette des décisions d’achat a eu impact direct sur les prix locaux. Le pouvoir d’achat des parisiens, répercuté sur les petites et moyennes villes de grande banlieue, a fait augmenter le prix moyen localement.

Un climat économique favorable

Le marché immobilier parisien se porte très bien. Malgré une baisse des ventes, les prix n’ont pas été impactés, bien au contraire.

Tout comme dans le reste de la France, le taux d’intérêt bas favorise les crédits immobiliers et donc les transactions.

Si vous avez le projet d’acheter pour investir ou de vendre à Paris, l’évolution de l’immobilier est favorable.

Consultez des articles similaires