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4 maisons sur le toit d'un immeuble de bureaux à Boulogne

par Au Cœur de l'Immo, le

Quatre cubes de verre et de bois blanc posés sur le toit d'un immeuble de bureaux de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine

"C'est vrai qu'on est pas mal dans le ciel, au-dessus de tout le monde", lance en souriant l'architecte Vincent Eschalier, en présentant son projet réalisé pour le promoteur Esprimm. Posés sur le toit d'un immeuble de bureaux de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, quatre cubes de verre et de bois blanc ont rapidement trouvé preneur dans cette banlieue parisienne chic, où les terrains sont rares et chers.

Au-dessus d'une anonyme façade brune, typique des années 70, on aperçoit de vastes surfaces vitrées et des coursives plantées d'arbustes : quatre maisons individuelles en triplex, de 80 à 100 m², vendues 1,1 million d'euros chacune. Les propriétaires y accèderont par l'ascenseur qui dessert les bureaux, en composant un code.

 

Plus cher mais plus rapide

"Construire sur un toit est compliqué, et plus cher aussi, indique l'architecte, avec un coût moyen de 5.000 à 7.000 €/m² (hors taxes) contre 3.000 ou 4.000 euros pour une construction classique - mais c'est aussi trois fois plus rapide", car ces maisons en ossature bois ont été montées à partir d'éléments préparés en usine.

Fabriqués par la société autrichienne KLH, les façades extérieures, les planchers et les murs mitoyens sont composés de panneaux en planches de pin massif contrecollé, découpés dans une usine de Lille avant d'être livrés par camion, numérotés dans l'ordre du montage et déposés sur le toit de l'immeuble par une grue. 

"C'est vrai qu'on est pas mal dans le ciel, au-dessus de tout le monde", lance en souriant l'architecte Vincent Eschalier, en présentant son projet réalisé pour le promoteur Esprimm. Posés sur le toit d'un immeuble de bureaux deBoulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, quatre cubes de verre et de bois blanc ont rapidement trouvé preneur dans cette banlieue parisienne chic, où les terrains sont rares et chers.

Au-dessus d'une anonyme façade brune, typique des années 70, on aperçoit de vastes surfaces vitrées et des coursives plantées d'arbustes : quatre maisons individuelles en triplex, de 80 à 100 m², vendues 1,1 million d'euros chacune. Les propriétaires y accèderont par l'ascenseur qui dessert les bureaux, en composant un code.

 

Plus cher mais plus rapide

"Construire sur un toit est compliqué, et plus cher aussi, indique l'architecte, avec un coût moyen de 5.000 à 7.000 €/m² (hors taxes) contre 3.000 ou 4.000 euros pour une construction classique - mais c'est aussi trois fois plus rapide", car ces maisons en ossature bois ont été montées à partir d'éléments préparés en usine.

Fabriqués par la société autrichienne KLH, les façades extérieures, les planchers et les murs mitoyens sont composés de panneaux en planches de pin massif contrecollé, découpés dans une usine de Lille avant d'être livrés par camion, numérotés dans l'ordre du montage et déposés sur le toit de l'immeuble par une grue.

 

 

Le coup de pouce de la loi ALUR

 La loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) du 26 mars 2014 a facilité ce type de constructions, réalisables sur les toits plats des immeubles des années 50 à 80, en supprimant le Coefficient d'Occupation du Sol (COS) qui limitait fortement la constructibilité des terrains. La Ville de Paris est notamment favorable à ces surélévations d'immeubles qui permettent de créer des logements neufs en zone tendue, où les prix du foncier ont flambé et où la demande est très supérieure à l'offre.

Mais pour un promoteur, ce type d'opération est "très complexe". "Cela demande beaucoup de persévérance parce que les obstacles techniques, administratifs, juridiques, financiers sont très nombreux. Cela restera toujours de l'artisanat", estime Benoît D'Halluin, président d'Esprimm.

Des enjeux techniques

Parmi les difficultés à résoudre, les fondations et la structure du bâtiment de Boulogne ont dû être renforcées, tandis que les équipements techniques (ventilation, évacuation des eaux, etc.) étaient masqués, enfouis dans un vide sanitaire. L'immeuble doit être vide pendant les travaux, qui créent des nuisances importantes. Il doit s'agir d'un immeuble ancien, en mauvais état, nécessitant une rénovation.

 

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