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86% des Français se déclarent gênés par le bruit à leur domicile

par Au Cœur de l'Immo, le

Nuisances sonores : 86% des Français se déclarent gênés par le bruit à leur domicile

Plus de 8 Français sur 10 (82%) indiquent se préoccuper des nuisances sonores, dont plus d’un tiers (35%) affirment même s’en préoccuper "tout à fait".

 

Interrogés sur l’origine perçue des nuisances sonores, les personnes ressentant une gêne incriminent en premier lieu des éléments humains et des comportements individuels.

 

Deux principales sources émergent, réunissant des proportions de citations particulièrement importantes : la circulation routière (67%) et le voisinage (65%).

 

 

Les nuisances sonores provoquant une gêne pour les sondés lorsqu’ils sont à leur domicile ont essentiellement lieu de jour (48%), bien davantage que de nuit (24%) ou lors de ces deux périodes (28%).

 

Les personnes gênées par le bruit en journée sont plutôt des personnes âgées de 65 ans et plus, (57%) habitant des maisons (59%), dans des communes rurales (64%). 

 

Une majorité de personnes ressentant une gêne liée aux bruits à son domicile (54%) déclarent que cette contrainte dure depuis plus de trois ans, quand un peu moins d’un quart (22%) estiment que ces nuisances sont plutôt récentes (moins d’un an). 

 

53% des Français pensent que le bruit et les nuisances sonores affectent leur santé ou celle de leur entourage. Ils sont plus nombreux en agglomération parisienne (59%) qu’en communes rurales (48%), en appartement (62%) qu’en maison (47%).

 

Les réactions engendrées sont nombreuses :

- 92% des sondés ont déjà été obligés de fermer les fenêtres,

- 81% n’ont pas réussi à trouver le sommeil,

- 79% se sont déjà sentis stressés ou fatigués

- 32% ont déjà eu recours à des médicaments.

 

Le moyen le plus simple pour mettre un terme à ces problèmes serait pour 66% d'entre eux de régler l’affaire à l’amiable avec la personne responsable du bruit, 48% de faire réaliser des travaux d’isolation acoustique chez eux, 28% de faire appel à une tierce personne (médiateur) et 25% aux forces de l’ordre. 

 

A la question "qui doit financer les travaux destinés à réduire le bruit et les nuisances sonores émis par les véhicules à moteur et les trains (travaux d'insonorisation des logements des riverains, murs antibruit…),  47% des sondés répondent "les acteurs institutionnels", 37% répondent "les particuliers" et 8% "les acteurs privés (SNCF, bailleur, promoteur…)".

 

66% des personnes interrogées sont intéressées par des informations concernant le niveau de bruit et de nuisances sonores dans leur commune et près des grandes infrastructures de transport.

 

Très peu connaissent les outils existants mis à leur disposition : ils sont seulement 21% à savoir qu’il existe des plans d’actions destinés à réduire le bruit dans les communes des grandes agglomérations et 19% a avoir entendu parler de la cartographie du bruit.

 

 

Consulter les résultats de l'étude  "Les Français et les nuisances sonores".

 

 

A noter que lors des 7ème Assises nationales de la qualité de l’environnement sonore à Lyon (du 14 au 16 octobre), Ségolène Royal a affirmé son engagement pour améliorer la qualité de vie des Français en luttant contre les nuisances liées au bruit. 

 

Ségolène Royal a précisé que la loi de transition énergétique pour la croissance verte contribuera à la prévention du bruit : 

• Le chantier de la rénovation thermique de 500 000 logements par an d’ici 2017 permettra également d’améliorer l’insonorisation de ces logements dans les secteurs les plus exposés, 

• Le développement de véhicules propres, et notamment électriques, s’accompagnera d’une réduction du bruit du transport routier, tout particulièrement en milieu urbain. 

 

Ségolène Royal a par ailleurs annoncé les 5 mesures suivantes : 

• la mise à disposition du public d’une application sur le site internet du Ministère sur les 15 points à vérifier en matière de bruit dans les logements, 

• la publication d’un guide pour améliorer l’acoustique des crèches et des écoles,

• l’élaboration de la carte des points noirs du bruit des axes de transports routiers et l’accélération des travaux de protection des riverains pour les infrastructures de l’Etat et de ses Etablissements, 

• l’éducation au bruit et à la citoyenneté, 

• l’intégration de la thématique du bruit dans le plan national santé environnement.

 

 

*L’enquête IFOP a été menée auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

 

 

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