Acheter une résidence secondaire : charges et plus-value
par Au Cœur de l'Immo, le

- Extrait -
Ceux qui possèdent une résidence secondaire doivent prévoir tout en double, notamment l’équipement ou les frais d’entretien, qui, si la résidence se trouve en campagne, peuvent être parfois plus lourds qu’en ville en raison des conditions climatiques, ainsi que l’assurance habitation. Il faut s’acquitter de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, sans les abattements liés à la résidence principale. En outre, la taxe d’ordure ménagère est due pour l’année entière même si le logement n’est occupé que quelques mois par an. La fiscalité locale peut s’avérer élevée dans les petites communes ou dans les zones tendues.
Louer sa résidence secondaire : une pratique très encadrée
Avant de mettre sa résidence secondaire en location, il est nécessaire de déclarer cette dernière à la mairie de sa commune, voire de demander une autorisation préalable de changement d’usage. Les loyers doivent être déclarés à l’administration fiscale dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et rester inférieurs à 32 900 € par an pour les loueurs non professionnels, qui bénéficient alors d’unabattement forfaitaire de 50% sur leurs revenus locatifs. Mais il est possible d’opter pour les frais réels et de déduire les charges, dont les intérêts d’emprunt. Un régime favorable pour ceux qui ont opté pour le paiement mensuel des intérêts et le remboursement du capital à échéance.
Quelle plus-value en cas de revente d’une résidence secondaire ?
Certains frais, travaux ou diagnostics obligatoires, peuvent être déduits de cette plus-value sur justificatifs. Pour les résidences secondaires, la plus-value est imposée à hauteur de 19 % (Assiette pour l’impôt sur le revenu), auxquels s’ajoutent 15,5 % de prélèvements sociaux. Elle bénéficie d’un abattement dégressif de 6% par année de détention pour un bien détenu entre 6 et 21 ans, puis de 4% à compter de 22 ans de détention, et d’une exonération totale au-delà.