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Barcelone : amende record pour les hôtes Airbnb

par Au Cœur de l'Immo, le

Barcelone croise aussi le fer directement avec les plate-formes de location comme Airbnb

Pic des vacances estivales, le week-end prolongé du 15 août est aussi le pic de la croisade des municipalités qui ont déclaré la guerre aux locations touristiques non déclarées entre particuliers de type Airbnb. Face à la manière dont le phénomène Airbnb raréfie les logements classiques, fait monter les loyers et les plaintes des copropriétaires pour troubles de voisinage, la maire de Barcelone, Ada Colau, est ainsi devenue le fer de lance au niveau européen des anti-Airbnb et a tenu à marquer le 15 août par une action d'éclat.

Cet ex-militante pour le droit au logement, proche du parti alternatif de gauche Podemos, a mis en place depuis son élection un arsenal répressif contre les particuliers louant leur appartement sans détenir la licence de location devenue obligatoire à Barcelone.

 

30.000 euros d'amende chacun

« En un mois de fonctionnement, les nouveaux moyens du plan ont permis « de gagner en efficacité dans la détection et l'inspection des appartements sans licence, s'est-elle félicitée dès la semaine passée dans un communiqué de presse. L'équipe d'inspecteurs, qui a été renforcée de huit nouveaux membres, a fait 512 inspections qui ont abouti à 22 ordres de fermetures », d'appartements locatifs. Surtout, pour les 234 appartements qui se sont révélés être loué illégalement, les propriétaires écopent chacun d'une amende de 30.000 euros. Un montant qui commence à être dissuasif... Et ceux détenant une licence de location mais n'ayant pas respecté les règles obligatoires de publication d'annonces qui l'accompagne écopent de 3.000 euros d'amende.

 
Barcelone croise aussi le fer directement avec les plate-formes de location. Elles sont tenues de ne publier que les annonces de bailleurs respectant les obligations légales. Pour ne pas l'avoir fait, en décembre, la mairie avait sanctionné Airbnb et HomeAway d'une amende de 30.000 euros chacune. Aujourd'hui, « il a été décidé que dans le cas [d'annonceurs, NDLR] récidivistes, les sanctions iront jusqu'à 600.000 euros », a indiqué la mairie, en précisant dans le même communiqué qu'elle ordonnait également à deux résidences étudiantes locales d'arrêter de fonctionner comme des hôtels...

 


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