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Chauffage : 53% des Français sont frileux !

par Au Cœur de l'Immo, le

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"Le printemps s’installe, le soleil brille à nouveau et les températures augmentent peu à peu. En cette période de changement de saison, deux camps émergent en effet : les frileux et les non frileux.

 

Le camp des frileux apparaît légèrement plus nombreux que celui des non frileux : ainsi, 53% des Français qui ont un chauffage collectif appartiennent au camp des frileux et préfèrent faire repousser la date de coupure du chauffage sur leur propre ressenti des températures.

47% d’entre eux, à l’inverse, préfèrent se fier à une date fixe donnée (fin mars par exemple, au moment du changement d’heure). C’est ce que révèle le sondage Ista-OpinionWay sur les Français et le chauffage.

 

A l’opposé de certaines idées reçues, le critère de répartition des deux camps ne repose pas sur le sexe mais sur l’âge. Ainsi, parmi les Français chauffés de façon individuelle (83% de l’échantillon), le taux de personnes déclarant couper le chauffage « lorsque la température est clémente » est identique chez les femmes et les hommes : 67%.

 

Les moins de 35 ans semblent être les plus frileux : 50% d’entre eux préfèrent couper le chauffage en fonction de leur ressenti, lorsqu’ils ont le sentiment d’avoir suffisamment chaud. De même, ces derniers sont 64% à souhaiter que l’on remette le chauffage « dès les premiers froids » (contre 53% pour les 35-49 ans par exemple).

 

Néanmoins, il faut noter que les 18-24 ans en habitat individuel sont les premiers à couper le chauffage. Cela peut s’expliquer par des raisons financières, les personnes aux revenus limités étant celles qui surveillent le plus leur consommation de chauffage.

 

Ronan Chastellier, sociologue, estime que « cette frilosité est probablement le signe que les Français sont rentrés dans la civilisation du confort, cette marche vers le confort et la satisfaction impliquant un contrôle de la température à la maison et la possibilité d’être légèrement surchauffé ou chauffé plus longtemps. Dans cette sphère du confort et du consumérisme, avoir froid est désormais jugé insupportable, surtout pour les jeunes. »

 

Dans ce contexte de différences marquées sur la question du chauffage, il y a un sujet sur lequel les Français se rejoignent : la raison pour laquelle surveiller sa consommation de chauffage. En effet, frileux ou non frileux, pour 85% des Français, surveiller sa consommation de chauffage a pour priorité de faire du bien à son portefeuille... Contre 14% seulement qui entendent d’abord faire du bien à la planète.

 

Cela étant, les Français sont très affutés sur le potentiel d’économie à réaliser : ainsi si 15% des Français pensent qu’ils ne feraient aucune économie en agissant ainsi, 85% sont convaincus de pouvoir économiser plus de 100 €/an. Voire même plus de 200 €/an pour près d’un quart des Français (24%).

 

Ces derniers sont d’ailleurs les plus lucides quant au potentiel d’économie : en effet, 19 études européennes indépendantes montrent que l’individualisation des frais de chauffage permet aux occupants de réaliser entre 10 et 35% d’économies, avec une moyenne établie à 20%. Surveiller sa consommation dans le cadre d’une répartition des frais de chauffage peut ainsi conduire à réaliser jusqu’à 190 € / an d’économie.

 

Dans un contexte difficile pour les Français sur le plan économique, les économies ainsi réalisées apparaissent bienvenues. Les Français sont très conscients que l’énergie est de plus en plus coûteuse. Ce qui explique que 42% des Français (et même 1 sur 2 pour les habitants de maisons individuelles) s’estiment prêts à surveiller leur consommation de chauffage pour… réaliser d’autres travaux d’économie d’énergie.

 

 

Néanmoins l’effort doit aussi s’accompagner de réconfort : ainsi, 33% des Français utiliseraient ce gain de pouvoir d’achats pour augmenter leur budget vacances, 25% pour favoriser les sorties, 11% pour changer de voiture et 8% pour pouvoir dépenser plus pendant les soldes.

 

Les occupants de maisons individuelles et ceux qui habitent en immeuble, les propriétaires comme les locataires sont tous d'accord sur une chose : c’est le comportement individuel qui est un des leviers majeurs pour réaliser des économies de chauffage.

 

Dans l’habitat collectif, les occupants affirment dans la même proportion que l’évolution de leur comportement (baisser leur chauffage par exemple lorsqu’ils sont absents), l’isolation des murs et le changement des fenêtres sont les 3 mesures les plus efficaces pour réaliser d’importantes économies d'énergies.

 

Pour Laurent Sireix, PDG d’ista France : « il est intéressant de constater que l’impact des comportements est reconnu comme étant fondamental en matière d’économie d’énergie par les Français. Et ils ont parfaitement estimé le potentiel d’économie : plus de 140€ en moyenne par an et par logement grâce à la répartition des frais de chauffage qui permet, dans l’habitat collectif, de payer sa facture de chauffage en fonction de sa consommation. »

 

 

 

*Echantillon de 1006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Le terrain a été réalisé les 4 et 5 mars 2015. Opinion Way a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO20252.

 

 

Sources: monimmeuble.com et  ista.fr et istablog.fr

 

 

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