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Construire une maison passive : les questions à se poser

par Au Cœur de l'Immo, le

Le bois possède d’autres qualités écologiques : matériau sain, renouvelable, très isolant et sans ponts thermiques

Les propriétaires à la fibre écolo ou tout simplement soucieux de l’avenir de la planète ont un rôle à jouer lors de la construction de leur maison. « Première étape, la maison doit s’adapter au terrain et être pensée selon le climat de la région », souligne Patrick Vandromme, à la fois président de l’Union des maisons françaises (UMF) et de Maisons France Confort. Son orientation est primordiale afin qu’elle capte au maximum la lumière du soleil. « Même en région froide, une orientation plein sud permet, uniquement grâce à l’ensoleillement, d’obtenir une maison passive, sans chauffage conventionnel, avec des températures très agréables en hiver », précise Boris Bouchet, architecte à Clermont-Ferrand.

 

Le choix des matériaux

La recette ? Utiliser des matériaux capables d’emmagasiner la chaleur, puis de la restituer petit à petit lorsque le soleil ne chauffe plus. La pierre ou la brique offrent cette inertie. Si le bois en manque, il possède d’autres qualités écologiques : matériau sain, renouvelable, très isolant et sans ponts thermiques (ces endroits d’une habitation d’où la chaleur s’échappe).
En attendant, le parpaing, le bloc béton et la brique ont de beaux jours devant eux. Cette dernière, bien que plus onéreuse, est à privilégier car, outre une bonne inertie, elle possède des qualités isolantes (et esthétiques) importantes.

 

Les maisons à énergie positive

Mais il est possible de faire encore mieux avec des maisons passives, voire à énergie positive, c’est-à-dire qu’elles en produisent davantage qu’elles n’en consomment grâce à l’utilisation des énergies renouvelables (éolien, solaire). Cependant, le coût de telles maisons (entre 1 500 et 2 000 euros/m2, soit 40 % de plus que le prix moyen pour une maison classique) rend, pour l’instant, leur production à grande échelle difficile.

A plus forte raison lorsque les équipements de chauffage utilisant des énergies renouvelables (bois, géothermie, soleil…) sont beaucoup plus chers à l’achat. Une chaudière à gaz coûte autour de 5 000 euros, mais comptez entre 7 000 et 10 000 euros pour une pompe à chaleur. De fait, beaucoup de maisons utilisent encore des énergies fossiles. « Le rapport entre coût de l’énergie et de l’équipement rend notamment la chaudière à gaz très performante », reconnaît Boris Bouchet.

 

Un coût à la construction plus important

A l’arrivée, une maison passive coûte 15 % à 20 % plus cher qu’une maison classique. Certes, ce surcoût est censé être amorti sur la durée du fait des économies d’énergie induites. Et il n’est pas rare que les collectivités proposent des aides (sous forme de prêt à 0 % ou de subventions) en plus du classique prêt à taux zéro (PTZ)

 

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