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Globalement, huit Français sur dix se disent bien chez eux

par Au Cœur de l'Immo, le

Les français sont-ils satisfaits de vivre dans leur région ?


A la notable exception des Franciliens qui sont moins de deux sur trois (73 %) à se déclarer satisfaits de vivre où ils se trouvent, au moins huit Français sur dix (86 %) s'en contentent, d'après le dernier volet de notre sondage BVA pour les élections régionales, qui paraît aujourd'hui.

Moderato cantabile : l'intensité de cet épanouissement est relative puisque la moitié des sondés (51 %) toutes régions confondues ne vont pas au-delà du traditionnel « plutôt satisfait » tandis qu'un gros tiers (35 %) se proclame « très satisfait ».

 

Le bonus d'un littoral ou d'une montagne

Les faveurs du climat et les ressources de la géographie pèsent probablement dans ce ressenti collectif. L'accès à un littoral touristiquement praticable (de la Manche normande à la Méditerranée en passant par tout l'arc atlantique breton, vendéen puis aquitain) le démontre. La proximité d'une chaîne montagneuse peut également aider (Rhône-Alpes-Auvergne ou Midi-Pyrénées).

Mais l'addition des deux, comme en Paca ne fait pas exploser les compteurs. 90 % des Provençaux et associés se disent attachés à leur soleil permanent, c'est cinq points de moins que les Bretons de souche ou plus récents qui, à 95 %, expriment leur satisfaction. Le fait identitaire n'y est pas étranger sans doute.

En contrepoint, la distance que marquent les habitants du grand quart nord-est français (Ile-de-France incluse) à l'égard de leur biotope renvoie à tous les stéréotypes attachés à ces régions plus enclavées.

On observera que, dans ce regard dépréciatif, le Centre dont les contours n'ont pas été modifiés par réforme n'est pas épargné. Après les Picards (73 %) et les Champenois (79 %), ses habitants sont les moins séduits par leur région (84 %). Mais en est-elle une ?

Mais s'il fallait bouger...

Du mieux dans leur petit chez-eux ? Moins d'un Français sur cinq (18 %) persiste à le croire. Cet optimiste se tient à l'Ouest surtout. Chez les Ligériens qui voient une fois sur trois une progression de leur quotidien. Mais aussi chez les Poitevins et Aquitains (25 %) ou les Rhônalpins (21 %).

Ailleurs règne le doute. 40 % des Français, tous territoires confondus, perçoivent une dégradation sensible de leur vie dans leur région. Cela fait un Francilien sur deux (50 %) et un peu plus encore chez les Ch'tis (55 %).

L'optimisme des gens d'ouest

Pourtant, sans doute parce qu'ils regardent vers le large, c'est-à-dire l'avenir, les gens d'ouest, Bretons, Ligériens et Aquitains misent à plus de 60 % parfois sur l'essor de leurs pays. Cette prime à l'optimisme est particulièrement sensible chez les Bretons et les habitants des Pays de la Loire, dont les frontières n'ont pas bougé.

Symétriquement, le grand nord est déprimé. Verrouillés entre de puissants voisins, les Bourguignons et Comtois ne semblent pas croire à leurs chances (39 %) pas plus que les Franciliens (38 %), les Alsaciens - Lorrains (34 %) ou les Ch'tis et Picards (34 et 31 %).

Migrer ? Beaucoup de sondés, quoiqu'attachés à leur périmètre ne l'écartent pas. Dans un idéal mal défini et « s'ils avaient le choix », le Midi-Pyrénées-Roussillon recueillerait leurs suffrages en priorité (37,3 %), suivi de la Paca (36,5 %), ses calanques et ses garrigues puis — quelle surprise — de la Bretagne (31,3 %) et ses plages toujours ventilées.

L'Aquitaine et l'Auvergne Rhône-Alpes suivent, lestées d'un solide potentiel touristique. Trop exclusive, la Corse se tient en position médiane (19 %).

En queue de liste, le Nord (7,4 %) pâtit de clichés que les films de Dany Boon n'ont pas dilués. Le Centre, avant-dernier, flotte ne captant que 8,4 % des désirs de mouvement. Peut mieux faire ? Sûrement, mais patience…

 

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