Suivez-nous

Agence Référence

Au Cœur de l'Actu

Immobilier: les prix de mise en vente sont devenus plus réalistes

par Au Cœur de l'Immo, le

L’écart entre prix de départ et prix final est tombé à 4,74 % selon Orpi

Quel est l’écart entre le prix de vente réel d’un appartement ou d’une maison et celui auquel ils ont été mis en vente au départ? Pour l’évaluer, Orpi lance en partenariat avec Le Figaro immobilier et Explorimmo un nouvel indicateur. Selon ce nouvel indicateur d’écart des prix, on constate désormais un écart moyen de seulement - 4,74 % entre le prix de mise en vente d’un logement et le prix réel finalement obtenu.

 

 

Il s’agit de l’écart moyen relevé en France (entre février 2014 et février 2015) par les agences immobilières Orpi, tant sur les appartements que les maisons. Cette différence intègre la négociation de l’acheteur mais parfois aussi la baisse de prix volontaire du vendeur.

 

 

L’époque où les biens immobiliers étaient largement surévalués par leur propriétaire semble donc bien révolue. «Sur la période fin 2012-fin 2013, nous observions des écarts bien supérieurs, de l’ordre de 10 %, rappelle Bernard Cadeau, président du réseau Orpi. C’est pourquoi nous avions appelé les propriétaires à revoir leurs tarifs de 5 à 15 %.» Au final, alors que le prix moyen initial est de 210.825 euros, la transaction se conclut à 200.823 euros.

 

Ce sont les grandes surfaces où l’écart des prix est le plus important puisqu’il atteint 5,15 % (contre -4,32 % pour les deux-pièces). Si les différences entre types de biens restent assez faibles, d’une ville à l’autre, les disparités sont nettement plus prononcées. À Rennes, l’écart de prix se limite à -2,42 % et -2,75 % à Lyon alors que du côté de Boulogne-sur-Mer il atteint -11,4 % ou -10,6 % à Aurillac.

 

 

Marché équilibré à Lyon

 

 

«Ces différences géographiques répondent à deux critères, estime Bernard Cadeau. Il y a d’un côté une urbanisation plus ou moins équilibrée et de l’autre, le dynamisme ou les difficultés économiques locales.» C’est ainsi que les écarts faibles observés à Lyon où Rennes traduiraient une politique efficace de construction de ces agglomérations permettant un bon équilibre de l’offre et de la demande. Conscients de la concurrence, les propriétaires seraient incités à fixer immédiatement le juste prix. À Paris, cet écart reste également assez faible (-2,88 %) mais cela tient plutôt à la faiblesse de l’offre qui laisse un peu moins de marge de manœuvre à l’acheteur. Quant aux villes présentant les plus gros écarts (Tourcoing, Calais, Cherbourg…), elles connaissent généralement des difficultés économiques.

 

Aujourd’hui, les propriétaires qui surévaluent trop leurs biens prennent le risque de ne plus recevoir d’appels. Beaucoup en ont pris conscience et sont devenus moins gourmands. Une attitude qui leur permet de vendre plus vite et d’être moins soumis aux pressions à la baisse des acheteurs.

 

 

Source : http://immobilier.lefigaro.fr/

 

 

Consultez des articles similaires