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L’achat d’une résidence secondaire : charges et plus-value

par Au Cœur de l'Immo, le

Certains frais, travaux ou diagnostics obligatoires, peuvent être déduits de cette plus-value sur justificatifs

- Extrait -

L’achat d’une résidence secondaire permet de joindre l’utile à l’agréable : profiter d’un pied-à-terre de vacances tout en réalisant un placement ; se constituer un patrimoine en achetant dans une région où le prix au mètre carré est plus abordable, pour ceux qui ne peuvent investir là où ils vivent à l’année ; et, à long terme, s’y installer ou en obtenir un complément de revenu pour sa retraite. Il est possible d’emprunter pour ce type d’achat, après évaluation de sa capacité d’acquisition, en décomptant d’éventuels autres emprunts, notamment sur sa résidence principale.

 

Les charges d'une résidence secondaire

Ceux qui possèdent une résidence secondaire doivent prévoir tout en double, notamment l’équipement ou les frais d’entretien, qui, si la résidence se trouve en campagne, peuvent être parfois plus lourds qu’en ville en raison des conditions climatiques, ainsi que l’assurance habitation. Il faut s’acquitter de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, sans les abattements liés à la résidence principale. En outre, la taxe d’ordure ménagère est due pour l’année entière même si le logement n’est occupé que quelques mois par an. La fiscalité locale peut s’avérer élevée dans les petites communes ou dans les zones tendues. C’est le cas des métropoles et de leur périphérie, ainsi que de certains hauts-lieux touristiques, notamment dans les Alpes, en Aquitaine, en Corse ou en Provence.

 

La plus-value en cas de revente d’une résidence secondaire

La plus-value est la différence entre le prix d’achat d’un bien et son prix de vente. Certains frais, travaux ou diagnostics obligatoires, peuvent être déduits de cette plus-value sur justificatifs. Pour les résidences secondaires, la plus-value est imposée à hauteur de 19 % (Assiette pour l’impôt sur le revenu), auxquels s’ajoutent 15,5 % de prélèvements sociaux. Elle bénéficie d’un abattement dégressif de 6% par année de détention pour un bien détenu entre 6 et 21 ans, puis de 4% à compter de 22 ans de détention, et d’une exonération totale au-delà. L’exonération sur les prélèvements sociaux fonctionne sur le même principe : un abattement dégressif de 1.65%, pour chaque année de détention, de la 6ème à la 21ème année de détention, de 1,60% pour la 22ème année de détention, de 9% de la 23ème à la 29ème année de détention et une exonération totale au-delà de la 30e année de détention.

 

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