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Le refuge de l’environnement

par Au Cœur de l'Immo, le

Le refuge de Sarenne en pleine nature

Son nom ? Le refuge de Sarenne.
Sis au col éponyme dans l’Isère, ce chalet situé à 2.000m d’altitude peut accueillir tout au long de l’année une vingtaine de visiteurs en puisant son énergie uniquement dans la nature. Son propriétaire l’a construit tout de bois et de pierres en investissant près de 225.000 euros, selon l’AFP, pour le faire fonctionner.

D’importants travaux.

Pour remplacer toute électricité et tout réseau d’eau, 20m2 de panneaux photovoltaïques se trouvent sur le toit, deux éoliennes à rotation verticale sont implantées, ainsi que des panneaux photothermiques, une microcentrale électrique alimentée par un torrent de montagne et une chaudière à gazéification. Enfin, bois, cartons et papiers sont brûlés dans un four d’acier qui comprime les fumées et les gaz pour les convertir en combustible précieux pour le chauffage au sol.

Un modèle pour l’environnement.
Il existe aujourd’hui environ 300 refuges de montagne en France. Celui de Sarenne est le seul à fonctionner de manière 100% autonome. Pourtant, le modèle écologique a déjà été expérimenté sur d’actuels chalets. En effet, il n’est pas rare de voir des panneaux photovoltaïques les habiller. De plus, la Fédération Française des Clubs Alpins et de la Montagne (FFCAM) se lance dans un important programme de rénovation en faveur de l’écologie.
Toujours selon l’AFP, la FFCAM a restauré, en l’espace de neuf ans, vingt bâtiments, dont le refuge du Goûter sur le massif du Mont-Blanc et prévoit neuf nouvelles restaurations d’ici 2015.

Le refuge de ce dernier massif, placé à 3.835m d’altitude, doit lui aussi prochainement fonctionner de manière autonome (excepté la cuisinière au gaz). Le coût des travaux n’est cependant pas le même puisqu’il a été estimé à 6,5 millions d’euros.

Écologique oui, mais pas économique.

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