Les bonnes affaires se multiplient sur littoral atlantique
par Au Cœur de l'Immo, le

Sur tout le littoral, de La Baule à Royan, les stocks de biens à vendre ont encore augmenté. Pour le plus grand bonheur des acheteurs, qui peuvent négocier avec un avantage certain. Mais dans les îles, les villas les mieux situées, donc les plus recherchées, restent hors de prix.
> La Baule, Pornichet : Même les biens les plus courus se vendent avec un rabais de 10%
Le retour des acheteurs en début d’année n’a pas suffi à faire augmenter les ventes dans ces deux villes côtières. Les propriétaires ont encore du mal à revoir leurs prétentions à la baisse, mais les prix à la signature ont reculé de 10 à 15%. «C’est un fait, rappelle Fabrice Kolsky, directeur de l’agence Vivre ici, seuls ceux qui acceptent de s’aligner sur le nouveau marché arrivent à céder leur bien.» Ainsi, les maisons les plus recherchées en résidence principale – trois chambres, de 100 à 120 mètres carrés, avec du charme, proches de la mer et des commerces, en bon état, et sur des terrains de 350 mètres carrés au minimum – n’intéressent plus que des clients dont le budget plafonne à 450 000 euros, contre 500 000 il y a deux ans. Celle-ci, en plein centre de Pornichet, de 100 mètres carrés et méritant 20 000 euros de remise en forme, s’est même négociée à 380 000 euros. En résidence secondaire, la demande se concentre surtout sur les appartements de trois pièces, de 60 à 70 mètres carrés en général, et le plus proche possible de l’Océan. Directement en front de mer, le mètre carré fluctue entre 5 500 et 8 000 euros. Mieux vaut s’éloigner de quelques pas et voir les tarifs limités à 4 500 euros le mètre carré en très bon état, et pouvant descendre à 2 900 euros à rénover. A trois minutes de marche de la plage, un trois-pièces de 63 mètres carrés méritant 40 000 euros de travaux vient ainsi de partir à 185 000 euros.