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Les négociations immobilières réduites au strict minimum

par Au Cœur de l'Immo, le

Dans les grandes villes, seules Nantes et Nice, affichent des taux de négociation supérieurs à la moyenne nationale

Tous les réseaux immobiliers ont confirmé pour leur rentrée que le marché était actif et sain, avec des prix ayant tendance à remonter dans les secteurs les plus recherchés. Alors forcément, avec des transactions plutôt fluides et sans excès, les marges de négociation ont tendance à se maintenir au minimum. Pour sa dernière livraison, le baromètre des écarts de prix entre le montant réclamé et le montant final de la transaction calculé par le réseau Orpi en partenariat avec Le Figaro Immobilier et Explorimmo, reste à son niveau plancher: soit 4,5% en moyenne.

Un plancher qui n’avait été quitté qu’en avril dernier pour une infime progression à 4,53%. «Nous sommes encore et toujours dans la négociation minimale possible, rappelle Bernard Cadeau, président du réseau Orpi. L’ambiance est bonne, les prix ne baissent plus sans s’envoler pour autant. Reste que l’offre est toujours trop faible par rapport à la demande et que la baisse des taux ne resolvabilise toujours pas les ménages les plus modestes.»

Difficile de passer sous la barre des 4,5%, sachant que le chiffre est national et intègre des villes moyennes où les négociations restent plus sensibles, atteignant même 11,7% à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Dans les grandes villes, en revanche, seules Nantes et Nice, affichent des taux de négociation supérieurs à la moyenne nationale, respectivement 4,78 et 4,85%.

 

Bordeaux devant Paris

Comme c’est le cas depuis plusieurs mois, Lyon s’affirme comme la ville où les tarifs sont les plus durs à discuter. Pour la première fois, ce chiffre y passe sous la barre des 2% (1,99% en moyenne) et descend même à 1,78% pour les 3 pièces contre 3,2% pour les studios. La capitale des Gaules a décidément le vent en poupe puis le site Meilleurs Agents la sacrait récemment comme la ville offrant les meilleures perspectives de plus-values à 15 ans. Et c’est une autre ville dont l’immobilier est très en forme, Bordeaux, qui vole la deuxième place à Paris pour s’afficher à 2,39%. Dans la capitale, ce taux se rapproche désormais des 3% (à 2,94%) pour culminer à 5,25% pour les plus grandes surfaces. Il est vrai que la remontée des prix y est assez sensible depuis quelques mois et que des prix plus élevés poussent souvent à une discussion plus importante.

Ce mois-ci, le baromètre propose un focus plus détaillé sur Lille. On y apprend que dans la capitale nordiste les prix se négocient à 3,6% en moyenne avec une fourchette comprise entre 3% pour les studios et 4,7% pour les 5 pièces et plus. Les prix de ventes moyens sont quant à eux les plus faibles parmi les grandes villes: 134.310 euros en moyenne contre 263.136 à Lyon et 367.868 euros à Paris. «La demande est importante et les prix commencent à bien se tenir, souligne Benoît Lambelin, à la tête de 4 agences Orpi à Lille. Ce qui se vend avec le moins de discussion, ce sont les biens en état de présentation irréprochable, sans travaux, quel que soit le standing.» Seule inquiétude sur ce marché: l’arrivée prévue en fin d’année de l’encadrement des loyers qui pourrait effrayer des investisseurs potentiels.

 

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