Loi sécurité : la Fédération des ascenseurs reçue par Cécile Duflot
par Au Cœur de l'Immo, le

La FA, organisation professionnelle des ascensoristes regroupant plus de 110 entreprises, soit 95 % du secteur, reconnaît qu'un délai d'une durée très limitée, et en tout état de cause au maximum d'un an, puisse être nécessaire pour accomplir les travaux qui restent à entreprendre.
La mesure concernant la précision d'arrêt a bien évidemment toute son utilité au plan de la sécurité.
Elle représente à elle seule 40% des accidents d'usagers affectant en particulier les personnes âgées sur lesquelles les conséquences sont parfois très graves.
La Fa a en outre réaffirmé clairement qu'un report supérieur à un an, ou une mise en question même provisoire de la mesure relative à la précision d'arrêt peut provoquer une démobilisation forte des propriétaires, alors que leur responsabilité en cas d’accident reste engagée.
Autre conséquence: l'obligation pour les ascensoristes de réduire de façon conséquente leurs effectifs, tout en laissant perdurer pour les usagers et les techniciens des risques d'accidents.
Par ailleurs, la FA a souhaité redire de la manière la plus nette qu’il n’y a pas de dérive des coûts présentés initialement aux parlementaires.
La totalité des travaux de mise en sécurité a été chiffrée en 2002 à 4 milliards d’euros, soit 6 milliards en 2018 au terme des travaux, du seul fait de l’inflation.
S’ajoutent à ces 6 milliards, les 200 millions d’euros de travaux de modernisation réalisés en France chaque année, soit 3 milliards sur 15 ans qui sont inclus dans le montant global des travaux constatés.
Source: www.ascenseurs.fr