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Nouvelle tendance : les jardins sur les toits fleurissent

par Au Cœur de l'Immo, le

Tendance lourde en milieu urbain : la toiture végétalisée !


Les architectes, constructeurs et paysagistes n'ont pas attendu la COP 21, conférence sur le climat qui aura lieu en décembre à Paris, pour avoir un "sursaut vert".
Aujourd'hui, les maisons sont écologiques, économiques et bioclimatiques. Avec une tendance lourde : la toiture végétalisée !

La technique n'est pas nouvelle, comme en témoigne le jardin suspendu de la tour Guinigi (14e siècle) à Lucques en Toscane. Plus que jamais, à l'heure où il est question d'accord universel sur le climat avec la COP 21, les toitures végétalisées (ou "toits jardins") permettent de répondre aux enjeux de notre société actuelle, qu'ils soient environnementaux ou énergétiques. En effet, elles :

  • luttent efficacement contre l'effet de serre,
  • participent au rafraîchissement naturel de la ville en limitant l'"îlot de chaleur urbain",
  • améliorent la qualité de l'air (elles retiennent la poussière, réduisent le taux de CO2…),
  • ont un fort impact visuel et esthétique,
  • optimisent le confort thermique (c'est un excellent isolant contre le froid et le chaud) et acoustique (elles atténuent le bruit d'environ 50 décidels),
  • permettent de récupérer les eaux de pluie, un "or bleu" de plus en plus précieux.

Les architectes, constructeurs et paysagistes l'ont bien compris et, un peu partout, les initiatives fleurissent.

C'est notamment le cas à Paris où il est prévu de végétaliser, d'ici 2020, 100 hectares de murs et toits (programme de végétalisation de la ville). Dans la capitale toujours, les "jardins" gagnent du terrain et prennent de la hauteur, poussant parfois à 80 mètres au-dessus des grands boulevards. Ainsi, au printemps dernier, le toit des Galeries Lafayette était non seulement occupé par des ruches… mais on y cultivait aussi des fraises sur 1 000 m² ! Baptisé "Sous les fraises", ce jardin extraordinaire est sorti tout droit de l'imagination de Yohan Hubert, un ingénieur agronome (ou plutôt un "magicien" !) qui a déjà installé des cultures hors sol sur les toits grenoblois. Plus qu'un toit végétal, il s'agissait en fait d'un mur composé de supports en matériaux recyclés sur lesquels poussaient (sans terre) les fraisiers (les plants étant nourris par des micro-organismes et de l’eau, le tout géré par logiciel).

 

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