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Plainte pour escroquerie après des investissements immobiliers à Bali

par Au Cœur de l'Immo, le

Une cinquantaine de plaintes déposées contre une escroquerie après des investissements immobiliers à Bali

Visé par ces accusations: Vivalavi Holding Group Limited, un groupe basé à Hong Kong fondé en 2007 par un Français et son frère, ont expliqué Mes Antoine Vey et Rémi Lorrain, confirmant une information du Parisien.

 

Contacté par l'AFP, l'avocat des deux frères, Me Julien Andrez, nie cependant toute "manoeuvre frauduleuse".

 

 

De 2008 à 2014, Vivalavi aurait selon les plaignants séduit plus de 200 clients en leur faisant souscrire des contrats de prêts promettant des rendements astronomiques, des parts de sociétés civiles immobilières (SCI) censées acquérir des terrains et complexes immobiliers dans l'île indonésienne de Bali ou encore des contrats d'acquisition directe de terrains ou immeubles balinais.

 

Les plaignants affirment que les investisseurs potentiels étaient "recrutés" dans le cadre de salons dédiés au "développement durable" et "développement personnel" et de séances de coaching destiné à leur permettre d'accéder à la "liberté financière".

 

Pour les avocats des plaignants, Vivalavi aurait en fait mis en place une "pyramide de Ponzi", schéma nécessairement voué à l'échec dans lequel les premiers souscripteurs sont rémunérés par l'argent apporté par les nouveaux investisseurs.

 

En mars, les dirigeants de Vivalavi ont annoncé un gel du versement de leurs intérêts, selon la plainte, que l'AFP a pu consulter.

 

"Aujourd'hui, certains de nos clients dorment dans leur voiture car ils ont tout perdu", déplorent Mes Vey et Lorrain. "Nos clients, qui ne comprennent pas comment se sont évaporés entre 12 et 18 millions d'euros, veulent que soient identifiés les actifs afin de récupérer leur argent, s'il existe encore". 

 

Déposée contre X, la plainte vise également les qualifications d'"abus de confiance", "abus de faiblesse" et "exercice illégal de la profession d'intermédiaire en opérations de banque".

 

Des accusations rejetées en bloc par Me Andrez qui affirme que les fonds levés ont bien été investis à Bali avec la construction de villas et de centres de fitness.

 

"Mes clients nient toute manoeuvre frauduleuse. Ils n'ont pas fui et sont prêts à s'expliquer", indique-t-il, mettant en garde contre une "manipulation": "C'est une catastrophe collective qui ne relève, le cas échéant, que de la justice civile".

 

"Mes clients ont finalement été dépassés par l'ampleur de leur dernier projet qui n'a pas abouti", a-t-il ajouté. "Mais les investisseurs savaient aussi qu'ils prenaient un risque financier en prêtant leur argent sans exiger de garantie".

 

 

AFP

 

 

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