Prêt immobilier : emprunter en couple présente de réels avantages
par Au Cœur de l'Immo, le

Être jeune et en couple permet de voir sur le long terme
Vous pensez qu'il est plus compliqué d'emprunter à deux, a fortiori si vous êtes jeunes ? Détrompez-vous ! Les jeunes couples primo-accédants sont souvent bien accueillis par les banques, et ce pour plusieurs raisons. Ils disposent d'une capacité d'achat supérieure et leur situation est considérée comme moins risquée. De plus, emprunter à deux est synonyme d'apport de deux salaires et la jeunesse permet de voir à long terme, argument apprécié par les banques. Et si la famille s'agrandit, le couple a de fortes chances d'ouvrir d'autres comptes ou de souscrire des placements d'épargne... de quoi séduire n'importe quel banquier !
Des apports plus importants, des banques moins exigeantes
Les exigences des banques en matière d'apport sont généralement inférieures pour un couple que pour une personne seule. Les revenus réclamés sont souvent plus faibles : 45 000 € en moyenne pour un couple contre 30 000 € pour un célibataire. Enfin, les taux les plus attractifs, à moins de 2 % sur 20 ans sont généralement délivrés aux couples dont la somme des revenus est conséquente. Il ne vous reste plus qu'à démontrer la solidité de votre projet... et de votre couple !
Si vous êtes mariés, les biens acquis sont communs
Pour un couple marié, le régime légal applicable de plein droit, sauf contrat de mariage, est celui de « la communauté de biens réduite aux acquêts ». Les biens acquis au cours du mariage sont réputés communs et chaque époux dispose des mêmes droits sur ces biens. En cas de décès, le conjoint survivant conserve la moitié des biens communs sans payer d'impôts et hérite de sa part de succession, sous réserve du paiement des droits correspondants.
Les partenaires de pacs sont placés sous le régime de la séparation de biens
Dans le cas du pacs, les biens acquis avant ou pendant le pacs restent propres à chacun d'eux. Mais les couples pacsés peuvent opter pour le régime de l'indivision. Ainsi, en cas de séparation, chaque partenaire récupère sa mise au prorata de sa participation dans l'acquisition des biens indivis. Par contre, ils n'héritent pas automatiquement l'un de l'autre. Il faut coucher son partenaire sur son testament, à hauteur de la quotité disponible en fonction des héritiers réservataires (enfants).