Sans la chute des taux de crédit, les prix immobilier auraient baissé
par Au Cœur de l'Immo, le

- Extrait -
MeilleursAgents.com publie la 81ème édition du baromètre mensuel d’analyse du marché immobilier résidentiel à Paris, en Île-de-France et dans les dix plus grandes villes de France. Pour son président Sébastien de Lafond, les taux bas pratiqués par -la BCE n’ont pas permis de relancer l’immobilier.
Les banques offrent des conditions exceptionnelles grâce à des taux de financement extrêmement bas et à des politiques commerciales agressives. Mais ces conditions restent réservées à une frange limitée de ménages. Selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA, le nombre de crédits immobiliers accordés par les banques ne progresse pas significativement depuis plusieurs mois.
Des prix stimulés uniquement par la hausse du pouvoir d’achat
Si la demande ne progresse pas, seule l’évolution des taux peut expliquer la hausse que l’on constate à Paris (+0,2% en avril et +1,1% depuis le début de l’année) ; en petite couronne (+0,2% en avril et +0,8% depuis janvier) et dans certaines grandes villes de province (Montpellier : +0,8%, Marseille +0,6%, Bordeaux et Lille +0,4% en avril).
En effet, la baisse de -0,5% des taux depuis le 1er janvier 2016 a généré mécaniquement + 4% de pouvoir d’achat. On peut donc légitimement estimer que, la demande étant stable, les prix auraient diminué de -2 à -5% depuis le début de l’année si les taux n’avaient pas baissé.
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