Transaction : comment optimiser la vente de son bien
par Au Cœur de l'Immo, le

Un dossier bien rempli
La loi Alur oblige désormais les vendeurs à donner une masse d'informations à leur futur acquéreur. Tant que tous les documents n'ont pas été transmis, l'acheteur peut se rétracter n'importe quand, même s'il a signé le compromis. Outre le métrage Carrez (pour les appartements) et l'acte de propriété, il faut également fournir toute une série de diagnostics obligatoires (plomb, amiante, termites, performance énergétique...), sans oublier le règlement de copropriété et la garantie décennale en cas de travaux.
nullPenser à la fiscalité
La cession d'une résidence secondaire ou d'un bien locatif déclenche l'impôt sur les plus-values dès le premier euro de gain. L'administration accorde un abattement qui dépend de la durée de détention et démarre à partir de la cinquième année. Il existe deux barèmes, le premier pour l'impôt à 19%, et le second, pour les prélèvements sociaux à 15,5%.
Chiffrer les travaux
En cas de dépenses pour rénover ou réhabiliter le logement, l'acheteur doit savoir de quoi il retourne. Pour l'éclairer sur les montants à débourser, ne pas hésiter à faire appel à un architecte ou à une entreprise générale.
Trouver le tarif le plus adapté
Les pros de l'immobilier conseillent souvent d'estimer son bien avec l'oeil de l'acheteur, prompt à scruter les défauts. Un dernier étage sans ascenseur ou un rez-de-chaussée donnant sur une rue peuvent signifier entre 5 et 20% de décote par rapport au prix médian du secteur.