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Transactions immobilières : bilan du marché au 1er semestre 2016 selon Laforêt Immobilier

par Au Cœur de l'Immo, le

Analyse du 1er semestre 2016 du marché immobilier

Des transactions portées par les primo-accédants et les investisseurs, à près de 40% des volumes de transaction

 

Au plan national, on observe une tendance similaire à celle du second semestre 2015 avec des volumes de transactions en augmentation (+10,5%). Dans le détail : +13% dans Paris, +9% en Ile-de-France et +10,7% en régions où le Prêt à Taux Zéro dans l’ancien contribue au dynamisme des transactions.

Les investisseurs représentent désormais 15% de ces volumes contre 10% au premier semestre 2015, revenant presque au niveau de 2011 (17% à cette époque et aux alentours de 10% depuis 2012). Ces derniers ont fait leurs comptes et la rentabilité brute d’un investissement dans l’ancien, entre 2,5 et 7% par an, apparaît plus intéressante qu’un placement sur un livret d’épargne nettement moins rémunérateur. La progression des primo-accédants est aussi très franche, puisqu’ils sont à l’origine de 39% des transactions, soit presque au même niveau que les secundo-accédants, qui, après avoir tiré le marché pendant des années, ne représentent plus désormais que 43% des volumes. Cette situation s’explique notamment par le fait que les primo-accédants ont actuellement tout à gagner : pas de risque de moins-value, des prix accessibles et des taux d’intérêts qui leur sont extrêmement favorables.

 

primo-accedants

 

Une pénurie toujours plus forte de petites surfaces : -0,5% au niveau national

Sous la pression de la demande et des transactions, le stock de biens à vendre peine à se reconstituer (-0,5% au niveau national). Une tendance que l’on retrouve aussi bien à Paris (-2%), qu’en Île-de-France (-1,1%) ou en régions (-0,3%). Même si les mises en vente de confort, après avoir totalement disparu, font un léger retour, elles ne permettent pas de compenser cette dynamique. Les biens ne se libèrent donc pas à un rythme suffisant et l’offre de petites surfaces reste nettement insuffisante (35% pour les appartements d’une ou deux pièces et 19% pour les maisons d’une ou deux chambres) face à une demande qui explose.

 

Des délais de vente sous la barre des 100 jours : 94 jours en moyenne

Les ventes se font désormais plus rapidement : 94 jours au niveau national, soit un recul de 5 jours par rapport au 31 décembre dernier (99 jours). Paris se situe à 74 jours tandis que l’Île-de-France passe sous la barre des 3 mois, à 87 jours. Les régions aussi marquent leur reprise en se rapprochant du seuil des 100 jours (105 jours, soit moins 4 jours vs 2015). La forte demande et l’offre tardant à se reconstituer obligent les acquéreurs à se décider plus rapidement.

 

moins de négociation

 

Les négociations sont plus serrées : 5,1% en moyenne

L’écart de prix entre la mise en vente et le prix acté après négociation s’établit au niveau national à 5,1%, soit un recul des négociations de 0,9 point. D’une manière générale, les prix de mise en vente sont désormais plus cohérents. D’un côté, les vendeurs ont pris la mesure du marché et leurs prétentions s’en ressentent. De l’autre côté, face à une offre raréfiée, les acquéreurs font preuve de davantage de réalisme. L’effet d’aubaine ne joue plus, les Français se montrent donc moins gourmands et plus rationnels.

 

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