Un marché de la transaction dynamique pour 2016
par Au Cœur de l'Immo, le
L'année 2016 s'annonce très favorable pour les transactions immobilières. Grâce à un indice de confiance des ménages continuellement en hausse, des taux d'intérêt des crédits en baisse, les Français se tournent vers l'achat et l'investissement immobilier.
Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com, explique dans l'article des Echos cette situation en prenant l'exemple de Paris :
« Les prix ont baissé de 11 % depuis le plus haut de juillet 2011. A l'époque le prix moyen du mètre carré était de 8.640 euros, il est aujourd'hui de 7.790 euros… Les taux d'intérêt à 20 ans sont passés de 4,3 % en juillet 2011 à 2,15 % aujourd'hui. Cela représente un gain de pouvoir d'achat de 17,2 %. Ajouté à la baisse des prix, cela signifie que les acheteurs ont vu leur pouvoir d'achat augmenter de 28,2 % en cinq ans, c'est considérable ! ».
De plus en plus d'acquéreur
D'après Laurent Vimont, président du réseau Century 21 France, « en mars, ils étaient 20 % de plus qu'il y a un an à rechercher un bien ».
Séduits par la loi Pinel pour des achats dans le neuf, les investisseurs s'intéressent également de plus en plus à l'ancien. En France, ces investissements représentaient 18% des transactions en 2015 contre 11% en 2013.
Le marché dynamique de 2016 annonce donc une poursuite, voir une hausse, de cette tendance.
Volume de vente en progression
Le réseau Guy Hoquet immobilier constate un raccourcissement des délais de vente avec en moyenne 66 jours au premier trimestre 2016 contre 71 jours fin 2015 en Ile-de-France et 99 jours contre 106 jours en province.
Les propriétaires-vendeurs sont plus réalistes pour fixer leur prix. C’est pourquoi le premier trimestre 2016 a affiché un volume des ventes en progression par rapport à 2015.
Des disparités selon les régions
D’après Fabrice Abraham, les prix restent, quant à eux, globalement en statu quo avec une légère progression depuis le dernier trimestre 2015. Cette tendance varie selon les régions.
La bonne santé d'un marché local dépend de l'activité économique (emplois, taux de chômage) et de l'évolution démographique d'une ville.
On constate donc des variations de prix disparates avec des marchés à plusieurs vitesses.
Selon le réseau Guy Hoquet Immobilier, Bordeaux et Lyon affichent, fin mars, des progressions annuelles de 3 % et 2 %, de même que Nantes, en hausse de 2,5 % ; sur la même période, Lille et Perpignan sont en repli respectivement de 1,5 % et 4,5 %.
Retour d'une prime à la qualité
Ce léger frémissement des valeurs, qui se fait ressentir dans certaines villes, reste toutefois limité aux quartiers les plus prisés et pour des biens de qualité.
D’après Carole Pennanech de l'agence L'Adresse 4'Immo à Nantes, « S'ils sont au prix, les produits de bonne qualité et en bon état partent vite. Parfois, une visite suffit à sceller la transaction. En revanche, les biens médiocres avec défauts ou ceux des années 1970 avec des charges de copropriété élevées et de gros travaux en perspective sont toujours pénalisés. Ils affichent une décote et mettent du temps à trouver preneur ».
Le prix est influé par une réelle hiérarchie des valeurs, l’état, la qualité et l’emplacement étant prioritaire.
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