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Belle année 2015 pour l'immobilier ancien, dopé par les taux d'intérêt bas

par Au Cœur de l'Immo, le

Paris, 4 janvier 2016


L'an dernier, l'activité a bondi de 16,2% chez Century 21, une progression à deux chiffres qui n'avait "pas été constatée depuis 2010" dans ce réseau de 850 agences tandis qu'elle a crû de 11,5% chez Guy Hoquet (450 agences), propriété de Nexity.

La reprise du marché de l'immobilier ancien, "incarnée par l'augmentation des volumes de ventes tout au long de l'année, s'est confirmée au 4e trimestre", se félicite Guy Hoquet.

A l'origine de cette embellie, soulignent les deux réseaux, des taux d'intérêt très bas - aux alentours de 2,20% en moyenne en novembre contre 4,15% en janvier 2012, rappelle Century 21 - qui rendent le crédit immobilier "particulièrement attractif".
En outre, "les prix se stabilisent enfin", souligne auprès de l'AFP Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet, qui pointe un recul de 0,5% en France et de 0,8% en Ile-de-France sur un an.

Chez Century 21, le recul du prix moyen au m² a été de 5,1% en France l'an dernier comparé à 2012, à 2.481 euros (2.614 euros trois ans plus tôt), ce qui a donné un "gain de pouvoir d'achat" aux ménages.
Cette baisse s'est toutefois "enrayée": elle n'a été que de 0,6% en 2015 sur un an, poursuit le réseau. Et de leur côté "les propriétaires vendeurs se sont montrés plus raisonnables dans leurs prétentions financières".

Seule la seconde quinzaine du mois de novembre a vu l'activité fléchir en raison d'une "baisse de confiance" due aux attentats survenus le 13 à Paris et St-Denis, dit-on chez Guy Hoquet, avec des transactions et des projets d'achat en chute de 20 et 26% respectivement.
"Mais c'est un micro-phénomène qui n'a duré que quelques jours, où les Français ont cessé de sortir... nos clients ont stoppé leur projet immobilier, annulé leurs visites", rapporte M. Abraham.

Les primo-accédants font un "léger retour": ils ont représenté 36% des transactions l'an dernier chez Guy Hoquet, contre 30% en 2014.
Cette "parenthèse enchantée" de 2015 pourrait bien se prolonger en 2016 si les taux d'emprunt ne remontent pas sensiblement" et en l'absence de nouvelles mesures fiscales susceptibles de "briser cette dynamique", estime Century 21.

 

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