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Bientôt une nouvelle bulle immobilière en France ?

par Au Cœur de l'Immo, le

Le HCSF s'est récemment alarmée du risque d'explosion d'une bulle

- Extrait -

N'en déplaise aux professionnels du secteur, qui considèrent toujours l'immobilier commercial comme un actif séduisant, cette menace est loin d'être fantaisiste. Car même le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), une sorte d'autorité suprême de régulation en France rattachée à Bercy, s'est récemment alarmée dans une note du risque d'explosion d'une bulle dans l'immobilier commercial.

 

Surchauffe

Ce marché présente en effet toutes les caractéristiques d'une surchauffe. D'abord les prix se maintiennent à un niveau élevé : après être repartis à la hausse en 2010, ils dépassent en 2015 leur niveau d'avant crise de 2007. Ensuite, et c'est une conséquence directe de la hausse des prix, les rendements locatifs se dégradent : des cinq grandes économies de la zone euro (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie), le marché immobilier commercial en France était le plus rentable en 2005, et est devenu en 2014 le moins rentable.

 

 

Facteurs psychologiques

Par ailleurs, des facteurs psychologiques déconnectés de la réalité perdurent : habitués à considérer l'immobilier commercial français, et notamment francilien, comme un placement rentable, les investisseurs « n'intégreraient qu'imparfaitement la baisse de la rentabilité dans leur stratégie d'investissement », s'inquiète le HCSF.

Il faut souligner certains comportements purement spéculatifs d'investisseurs qui achètent, transforment et revendent de l'immobilier commercial à court terme. 

 

Taux de vacance élevé

Bref, la situation est inquiétante, d'autant que les taux de vacance sur ce marché sont aussi importants : en Île-de-France par exemple, l'offre immédiate de bureaux est proche de 4 millions de mètres carrés, soit un taux de vacance proche de 7,5 %. Au regard de l'attrait encore poussé des investisseurs pour l'immobilier commercial et du risque d'obsolescence rapide des bureaux face aux modifications profondes des usages, un risque de développement d'une suroffre existe, donc. 

 

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