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Château à vendre en Côte-d’Or

par Au Cœur de l'Immo, le

Le château reconstruit

Selon lejsl.com, le château de la Rochepot est mis en vente sur le site internet de l’agence Patrice Besse Château & Demeures de France. Un prix non communiqué mais rapidement les habitants du même lieu se sont transmis la nouvelle.

Un peu d’histoire
En 1893, la famille Carnot (grande famille républicaine) achète les ruines du château et entreprend de le reconstruire. Il aura fallu 25 années pour achever cette tâche. Bien sûr le colonel Sadi Carnot s’entoure d’hommes de talent pour cette restauration, mais surtout, il met à contribution les habitants du village. A l’époque, le phylloxéra avait envahi les vignes et nombre de villageois se sont retrouvés sans emploi. Ainsi les volontaires de la commune ont participé à la reconstruction de l’édifice.

Les habitants aujourd’hui sont donc très attachés à ce château.
Le grand-père de l’un a acheminé des pierres jusqu’au site, le père de l’autre y était jardinier, et nombreux sont les habitants qui, petits, allaient jouer au château.
De plus, les célèbres fêtes de la Saint-Vincent (patron des vignerons) y étaient organisées jusqu’à récemment.

Le château est pourtant une propriété privée et les Larochepotois, bien qu’attachés à ce lieu, n’ont pas leur mot à dire. Tout le monde espère simplement que le futur acquéreur ne délaissera pas le monument s’il en fait sa résidence secondaire et qu’il gardera les portes du château ouvertes au public.

Le site, troisième le plus visité de la région, peut actuellement accueillir des touristes sans discontinuité. Mais le plus inquiétant pour les habitants de la commune est que le château, qui n’est qu’une reconstruction, n’est ni classé ni protégé comme monument historique. Le nouveau propriétaire peut donc s’adonner à tous les travaux qu’il souhaite.

La famille Carnot recherche malgré tout une personne de confiance qui saura préserver le site. Le texte de l’annonce parue sur internet est clair à ce sujet : « Devant un tel édifice, une telle puissance architecturale, on ne devrait pas penser, mais simplement jouir d’un plaisir infini, celui d’entrer dans un lieu qui n’appartient qu’à la seule Histoire dont il est issu. Son futur postulant au rôle d’occupant devra prouver son engagement de conservation, et de respect total, pour espérer un jour, devenir Maître des lieux. », précise lejsl.com.

L’emblème de La Rochepot a donc un avenir incertain mais des habitants prêts à se battre pour lui.

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