Chili: "je ne pense pas démissionner", affirme Michelle Bachelet
par Au Cœur de l'Immo, le
"Au cas où quelqu'un aurait des doutes, je n'ai pas démissionné, et je ne le ferai pas, je ne sais même pas comment ce serait possible constitutionnellement", a affirmé la présidente lors d'une rencontre avec la presse étrangère. "Et non seulement il ne s'agit pas de démissionner, mais de continuer à travailler, ce que nous nous sommes engagés à faire pour le pays", a-t-elle ajouté.
Des rumeurs de démission possible de la présidente se sont propagées ces derniers jours sur les réseaux sociaux en raison de la crise politique provoquée par le scandale immobilier impliquant son fils aîné, Sebastian Davalos, 36 ans.
Celui-ci, ainsi que son épouse, fait actuellement l'objet d'une enquête pour "trafic d'influence" et "utilisation d'information privilégiée" après l'obtention d'un prêt immobilier de 10 millions de dollars auprès de la Banque du Chili en 2013, pendant la campagne électorale.
Le crédit accordé, qui avait été auparavant refusé par trois banques, a permis de financer l'achat de terrains situés à Rancagua, revendus rapidement avec un juteux profit.
La popularité de la présidente socialiste, qui a remporté les élections haut la main fin 2013 et s'est engagée à lutter contre les privilèges, est tombée au plus bas (60% d'opinions défavorables) à la suite de ce scandale, indique l'Agence France Presse.