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Coût de la pollution de l’air intérieur : environ 19 milliards par an

par Au Cœur de l'Immo, le

La pollution de l'air intérieur coûterait près de 20 milliards par an en France

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a rédigé la première facture, encore incomplète, des différents coûts générés par la pollution de l'air intérieur, en partenariat avec l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur et Pierre Kopp, professeur d'économie à la Sorbonne.

 

Selon cette première étude en France sur l’estimation du coût de la pollution de l’air intérieur, "la qualité de l’air intérieur constitue une préoccupation de santé publique en France et dans de nombreux pays. En effet, chaque individu passe près de 90% de son temps, en climat tempéré, dans des environnements intérieurs".

 

Est considèré comme polluant de l’air intérieur, tout polluant présent dans l’air des environnements intérieurs indépendamment de sa source, qu’elle soit spécifique à cet environnement et ses occupants (chauffage, cuisson, mobilier, produits d’entretien, etc.), ou bien extérieure à celui-ci comme la pollution atmosphérique extérieure par exemple.

 

L'étude s'est limitée aux conséquences sanitaires et économiques de six polluants: benzène, radon, trichloréthylène, monoxyde de carbone, particules et fumée de tabac.

 

Le coût global de la pollution (19,5 milliards d'euros) a été établi en additionnant le coût estimé des vies humaines perdues (près de 20.000 décès prématurés par an sont provoqués par ces six polluants de l'air intérieur), celui de la dégradation de la qualité de vie liée aux traitements médicaux, les pertes de production pour l'économie mais aussi le coût pour les finances publiques à travers les dépenses en soins et en recherche.

 

Au-delà des chiffres, cette "étude exploratoire" visait principalement à"démontre(r) la faisabilité" d'une telle approche socio-économique, souligne l'Anses, qui reconnaît les limites de l'exercice, en raison par exemple de manque de données sur les niveaux de concentration des polluants "dans les différents lieux de vie et pas seulement dans les logements".

 

Pour affiner la facture, l'Anses juge aussi nécessaire de prendre en compte "d'autres polluants communément présents dans les environnements intérieurs comme par exemple le formaldéhyde (présent dans les colles, vernis, revêtements, etc.) et les moisissures".

 

 

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