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Démission du président d'Action Logement

par Au Cœur de l'Immo, le

Le président d'Action Logement démissionne

Elu le 26 juin président du Conseil de surveillance de l'UESL-Action Logement, M. Monteil a quitté son poste dès lundi, après moins de deux semaines de mandat, a indiqué une porte-parole, confirmant une information de l'agence spécialisée dans l'habitat et l'urbanisme AEF.

 

"Compte tenu de la posture adoptée par le gouvernement dès le début des négociations avec Action Logement afin de définir l'affectation de ses ressources pour la période 2015-2019, au regard de la situation des finances publiques, Jean-Luc Monteil a préféré mettre un terme sans délai à ses fonctions", a précisé cette porte-parole.

 

Le vice-président d'Action Logement Jean-Baptiste Dolci devait assurer l'intérim jusqu'à la désignation du prochain président.

 

 

Les raisons de la démission de Jean-Luc Monteil:

M. Monteil était radicalement opposé aux propositions du ministère du Logement, dans le cadre de la négociation en cours sur la convention 2015/2019, qui doit fixer l'utilisation des fonds issus de la participation des employeurs à l'effort de construction.

 

Une rencontre jeudi dernier, entre le cabinet de la ministre Sylvia Pinel et les partenaires sociaux qui dirigent Action Logement, avait accru les tensions.

Dès le lendemain, M. Monteil avait accusé le gouvernement de mettre à mal la construction de logements sociaux, déjà à la peine, en siphonnant les fonds d'Action Logement pour financer le Pacte de responsabilité des entreprises. 

A l'origine de la discorde : la volonté du gouvernement de revenir sur la lettre d'engagement mutuel du 12 novembre 2012 entre l'Etat et Action Logement, qui accordait d'importants moyens à la relance de la construction de logements sociaux. 

En échange du financement par Action Logement de la production de logements HLM à hauteur de 1,5 milliard d'euros par an sur trois ans, l'Etat devait réduire significativement les prélèvements sur ses fonds visant à financer les politiques publiques. Désormais l'Etat ne réduirait ces prélèvements qu'à la marge.

 

 

Avec AFP

 

 

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