Focus sur les pannes d’ascenseurs en France

Et s’il est vrai que ces désagréments entraînent une perturbation indéniable, les ascensoristes quant à eux s’efforcent pourtant de la réduire au maximum.

Réactivité des ascensoristes

L’organisation de la profession d’ascensoriste permet en effet de réagir dans la journée à toute demande d’intervention. Avec une réactivité plus forte concernant l’assistance dans l’heure et 24h/24, aux personnes bloquées. D’où l’importance du système Téléalarme, qui est l’une des mesures de la deuxième tranche de travaux de la loi SAE qui permet d’assurer un suivi plus efficace et plus sûr avec la localisation immédiate de l’appareil concerné, passagers bloqués mais rassurés, moins d’accidents liés aux personnes qui cherchent à sortir par leurs propres moyens.

L’arrêt d’un ascenseur, pas toujours dû à une panne

Contre toute attente, l’arrêt d’un ascenseur, qu’il soit de quelques minutes, heures, jours, semaine ou davantage, n’est pas toujours du à une panne.

Par exemple, il peut être dû  :
-  Aux visites préventives (toutes les 6 semaines) pour la sécurité et la fiabilité des appareils durant laquelle un arrêt de quelques minutes est nécessaire au technicien pour vérification et opérations d’entretien.
-   Aux travaux de mise en sécurité dans le cadre de la loi de 2003, avec une immobilisation permettant de réaliser les différentes phases obligatoires.

Quelques chiffres relatifs aux pannes d’ascenseur

- 3 pannes effective par ascenseur/par an en moyenne pour l’ensemble du parc.
- 1 350 000 pannes/an au total en France.
- 70% des pannes traitées dans la journée.
- 30% des pannes ont besoin d’un approvisionnement/fabrication d’une pièce d’où un délai plus long.
- 150 000 personnes bloquées dans les ascenseurs/an
- 90% des personnes bloquées dans les ascenseurs libérées dans l’heure.