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François Hollande annonce que l'Etat versera 250 millions d'euros d'aides à la pierre en 2016

par Au Cœur de l'Immo, le

François Hollande annonce une baisse des aides à la pierre de l'Etat, de 400 M à 250 M

Les aides à la pierre, des subventions de l'Etat à la construction de logements sociaux, s'élevaient dans le budget 2015 à 400 millions d'euros annuels d'engagements budgétaires (ou "autorisations d'engagement") mais les fonds effectivement versés par l'Etat (ou "crédits de paiement") ont été de 120 millions d'euros.


Le projet de budget pour 2016 qui sera présenté en Conseil des ministres le 30 septembre prévoiera un doublement des "crédits de paiement", à 250 millions d'euros directement versés par l'Etat, au sein du Fnap qui sera bientôt créé.


Ce dernier sera doté au total de 500 millions d'euros, les fonds restants étant apportés par les bailleurs sociaux, selon des modalités à définir, a expliqué l'entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel.

Les "aides à la pierre" ont fondu au fil des années et sont régulièrement amputées par des "gels" de crédits: la dette de l'Etat envers les bailleurs sociaux s'élève à ce jour à 800 millions d'euros.

Le président a aussi affirmé vouloir "une baisse du taux de commissionnement des banques" qui collectent les fonds déposés sur le livret A, et servent à financer le logement social, lors d'un discours au 76e congrès de l'Union sociale de l'habitat (USH) qui réunit quelque 750 bailleurs sociaux.

Une réduction de ce taux de 10 points de base (0,10%) telle qu'elle est envisagée, aurait pour effet de réduire le coût de financement de 250 millions d'euros pour les bailleurs sociaux.

Premier président de la République à venir au congrès des bailleurs sociaux depuis François Mitterrand en 1989, il y a vingt-six ans, il avait été interpellé solennellement par le président de l'USH, qui demandait un maintien des aides à la pierre à leur niveau actuel.


"Les aides à la pierre sont un investissement de la République dans son avenir, pour son avenir", avait déclaré Jean-Louis Dumont.
"C'est l'affirmation d'une mission régalienne, d'une politique publique", poursuivait-il. "En aucun cas, le mouvement HLM ne doit être la FNSEA du logement (...) nous ne pleurons pas, nous travaillons ensemble, nous exigeons au nom de la République", avait-il ajouté.
A l'ouverture du congrès mardi, la ministre du Logement Sylvia Pinel s'était dite "fondamentalement attachée" à ces aides.

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AFP

 

 

 

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