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François Hollande promet des annonces sur les dossiers de la rentrée

par Au Cœur de l'Immo, le

François Hollande au port de La Réunion

François Hollande a promis qu'il y aurait "dès la semaine prochaine" des "annonces" sur les dossiers prioritaires de la rentrée (logement, professions réglementées, investissement et emploi), réaffirmant sa volonté de "forcer l'allure", à Saint-Denis-de -la-Réunion.

"On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure", a confié le chef de l'Etat à des journalistes en marge d'une tournée dans l'océan Indien jusqu'à samedi, affirmant que sa politique de relance de la compétitivité de l'économie française par le pacte de responsabilité "va marcher".

"Toute autre politique aurait enfoncé le pays soit dans la dette soit dans la désagrégation sociale", a-t-il dit.

M. Hollande fera "des annonces dès la semaine prochaine, dans quatre domaines, le logement, la concurrence et les professions réglementées, la simplification et l'investissement".

"Si je pensais que ma politique n'allait pas porter ses fruits, j'en aurais changé", a-t-il insisté, revendiquant "sa constance".

Le chef de l'Etat rejette les alternatives: "Sortir de l'euro, laisser filer les déficits ou bien sabrer dans la dépense publique, aucune de ces politiques n'a d'avenir".

Il reconnaît "que le pacte de responsabilité n'aura d'effet qu'à moyen terme", n'excluant pas que le "mandat suivant en bénéficie", mais table à court terme "sur l'effet psychologique d'un cadre suffisamment stable pour que la confiance revienne".

"Le problème français, c'est un problème de confiance dans l'avenir", souligne-t-il, estimant que le retour de la confiance pourrait relancer "l'investissement, privé comme public, qui est la clef de tout et qu'il faut débloquer".

A l'Europe, François Hollande demande du temps pour réduire les déficits publics alors que le ministre des Finances Michel Sapin estime désormais qu'ils seront supérieurs à 4% cette année, excluant de facto un retour à 3%, la norme européenne, dès l'an prochain.

Les Allemands "ont mis dix ans de réformes pour en arriver là où ils en sont et nous en sommes à deux années", fait valoir le chef de l'Etat.

"Nous allons continuer de réduire les déficits mais au rythme qui nous paraîtra compatible avec la croissance", explique-t-il encore, estimant qu'au "niveau de l'Europe aussi, il faut que le rythme de l'ajustement budgétaire soit adapté à la croissance".

Même s'il refuse de se projeter en 2017 - "sinon je n'avance plus" - il estime qu'on peut "faire des réformes et gagner", notant que l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder avait "perdu de peu" après avoir engagé une vaste réforme du marché du travail.

Quant à la reprise, s'il reconnaît qu'elle "est faible" et "fragile", il estime qu'elle est bien là avec désormais 0,5% de croissance attendue cette année par le gouvernement. "On n'est plus dans la crise mais l'enjeu, c'est de libérer et de mobiliser toutes les énergies pour sortir de la stagnation",

affirme-t-il.

Après la Réunion, le président de la République se rend vendredi à Mayotte, le plus jeune département de France.

Samedi, il achèvera cette tournée dans l'océan Indien par une étape à Moroni, capitale des Comores, où il effectuera la première visite d'un président français depuis François Mitterrand en 1990.

Avec l'AFP

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