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Icade: la Cour des comptes pointe des défauts de gouvernance 2006/2013

par Au Cœur de l'Immo, le

Icade (CDC): la Cour des comptes pointe des défauts de gouvernance sur la période 2006/2013

Intitulé "Les comptes et la gestion d'Icade. Exercices 2006 à 2013", ce rapport daté de septembre 2014 juge "critiquables" les conditions dans lesquelles Icade est devenue "l'une des principales sociétés foncières tertiaires françaises" avec 10 milliards d'euros de patrimoine, constitué à 72% de bureaux et parcs tertiaires.

 

Parmi les points litigieux: un prix d'introduction en Bourse "inférieur aux préconisations de la CDC et des analystes financiers" ayant préparé l'opération, et les conditions d'une augmentation de capital à l'automne 2004 d'EMGP (Entrepôts et magasins généraux parisiens), une filiale d'Icade.

 

Cette dernière fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte fin décembre par le parquet de Paris.

Cette augmentation de capital avait été financée par Icade et par une société irlandaise, City North, et le dispositif choisi était celui des ORA, obligations remboursables en actions.

 

En 2006, lorsqu'Icade a racheté ces ORA à North City, ce dernier a empoché une plus-value de 84,3 millions d'euros : or celle-ci n'aurait été que de 10,1 millions d'euros si Icade avait exercé son option d'achat quatre mois plus tôt, en mai.

 

"Il en est résulté un préjudice financier pour Icade et pour ses actionnaires, au premier chef son actionnaire majoritaire, la CDC", estime la Cour, pointant des "défaillances dans la gouvernance" à "l'époque des faits, tant au niveau d'Icade que de la CDC".

 

Le rapport critique aussi le versement de primes exceptionnelles à l'ex PDG d'Icade Serge Grzybowski (de 2007 à février 2015), sur les exercices 2009 à 2011, d'un montant "déterminé de façon discrétionnaire" par la CDC, selon des critères de performance à la fois mouvants et flous.

 

 

Avec AFP

 

 

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