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Immobilier ancien : en 10 ans, les prix ont le plus grimpé à Bordeaux, Lyon, Lille et Nice

par Au Cœur de l'Immo, le

Immobilier ancien - le bilan des baisses et hausses de prix, ville par ville


"De 2005 à 2015, six villes françaises de plus de 150.000 habitants ont vu les prix de leurs appartements anciens grimper d'au moins 20%", a indiqué Thierry Thomas, président de l'Institut notarial de droit immobilier, lors d'une conférence de presse.
Il s'agit de Bordeaux (57%), Lyon (+42%), Lille (+36%), Nice (+31%), Strasbourg (+29%) et Toulouse (+22%), a-t-il précisé. 

A l'inverse, les prix immobiliers ont baissé de 2005 à 2015 dans deux villes : St Etienne (-6%) et Toulon (-2%), tandis qu'ils restaient à peu près stables dans trois autres - Grenoble, Angers et Reims -, sur la période.


Pour ce qui est des maisons anciennes, leurs prix ont augmenté de 20 à 30% à Lyon, Nice, Nantes, Marseille, Bordeaux et Lille.
Sur les 12 mois écoulés à fin septembre, 753.000 transactions ont été enregistrées par les notaires, soit un volume en hausse de +4%.
Ce niveau de ventes se rapproche de ceux atteints lors de la période de forte activité (1999-2007) du marché immobilier ancien, mais il est encore en retrait de 6,2%.


"En province, nous avons observé une reprise des volumes de ventes à partir du mois de juin, alors qu'à Paris c'était dès mars-avril", a relevé Me Thomas.
"Et il n'y a pas eu de tassement à l'automne, ce qui nous fait tabler sur une hausse de 5 à 6% des transactions sur l'année 2015", a-t-il complété.


Quant aux prix, ils demeurent en légère baisse, sur les 12 mois écoulés à fin septembre : -1,7% en France, -1,3% en Ile-de-France, -2,1% en province.


Si de juillet à septembre 2015 les prix ont légèrement progressé (+0,5% en France, +1% en Ile-de-France,+0,4% en province) cette hausse est en partie "mécanique" car les stocks de biens à vendre baissent, tant dans les agences immobilières que chez les notaires, précisent ces derniers.


"Mais il ne faut surtout pas penser que les prix vont flamber dans les mois à venir, cela n'est pas du tout notre analyse", a conclu Mr Thomas.

 

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