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Immobilier ancien en Ile-de-France: les notaires optimistes pour 2017

par Au Cœur de l'Immo, le

La légère remontée des taux de crédit immobilier d'avril/mai 2015 a déclenché un afflux d'acquéreurs
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Le moteur est allumé depuis mai 2015, et le carburant est de moins en moins cher: tout le monde monte dans la voiture!", a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, lors d'une conférence de presse. Le "déclic a été la légère remontée des taux de crédit immobilier d'avril/mai 2015: elle a déclenché un afflux d'acquéreurs ininterrompu jusqu'à aujourd'hui", ceux-ci craignant de manquer l'aubaine de ces très bonnes conditions d'emprunt.  "Cet afflux va en s'amplifiant, avec la baisse des taux qui se poursuit", observe M. Delesalle. Ils sont tombés à 1,48% en moyenne au mois d'août dernier, selon Crédit Logement-CSA, ce qui solvabilise un nombre croissant de ménages.

 

Des tensions sur les prix réveillées

L'activité du marché est ainsi restée "dynamique" au deuxième trimestreavec 40.370 ventes (+14%), ce qui "réveille quelques petites tensions sur les prix" en Ile-de France: ils ont progressé de 1,4% au deuxième trimestre, sur un an, pour l'ensemble des logements (appartements et maisons).

A Paris, les prix des appartements anciens ont gagné 2,6% en un an à 8.100 euros le m2 au deuxième trimestre, contre +1,5% en Ile-de-France à 5.310 euros le m2. Ceux des maisons ont pris 1,2% à 291.500 euros en moyenne dans la région. Selon les indicateurs avancés dont disposent les notaires, le prix au m2 devrait remonter à 8.260 euros en octobre prochain dans la capitale (+2,9%). Les prix devraient remonter de 1,5% en petite couronne et rester stables en grande couronne.

 

Un marché "sain"

Les perspectives demeurent toutefois favorables sur un marché "sain", estiment les notaires, car les acquéreurs à l'heure actuelle "achètent essentiellement pour se loger, sans anticipation spéculative de plus-values car les prix restent élevés".

Malgré un contexte économique et social encore difficile et incertain et une fiscalité peu incitative - qui exonère les propriétaires d'impôt sur les plus-values au bout de 30 ans - la nécessité de préparer sa retraite et le besoin de se loger "plaident en faveur d'un prolongement du dynamisme du marché".

 

 

Source : AFP

 

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