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Immobilier de luxe : Miami détrône Paris ...

par Au Cœur de l'Immo, le

Les biens d'exception, d'une valeur supérieure à 5 millions d'euros, sont en chute de 43%.

Si le trio de tête des villes les plus recherchées pour les biens de luxe reste inchangé par rapport à 2012, avec Londres, New York et Hong-Kong sur le podium, Miami est parvenue pour l'année écoulée à détrôner Paris de sa quatrième place.

 

Ainsi, le nombre de transactions immobilières haut de gamme dans la capitale française est en recul. Elles sont en baisse de 10% pour les biens d'une valeur inférieure à 2 millions d'euros et de 15% pour ceux valant entre 2 et 5 millions d'euros.

 

"A Paris, les grands appartements et hôtels particuliers trouvent difficilement preneur. Les transactions se réalisent à des prix inférieurs de 10% à 20% à ceux de fin 2011/début 2012", note l'étude.

 

Les biens d'exception, d'une valeur supérieure à 5 millions d'euros, sont en chute de 43%, malgré des prix qui restent dans la fourchette basse des références internationales, les investisseurs s'étant concentrés "sur des biens de petites et moyennes surfaces".

 

Sur la rive droite, il est rare que les prix soient supérieurs à 10.000 euros le mètre carré pour les biens de qualité et 18.000 euros le m³ pour les biens d'exception.

 

Dans les meilleurs quartiers de la rive gauche, les transactions se réalisent autour de 15.000 euros le m³ pour les biens de qualité et entre 18.000 et 25.000 euros le m³ pour les biens d'exception.

 

Si le marché français reste prisé par les étrangers, notamment par les Russes et les Moyen-Orientaux, les Français fortunés s'orientent davantage vers des investissements immobiliers à l'étranger.

 

Malgré ces résultats, le marché a néanmoins des chances de redémarrer en 2014 grâce à des prix devenus plus attrayants que dans les autres grandes métropoles et à l'arrivée d'une nouvelle clientèle fortunée venue de certains pays instables du Moyen et Proche-Orient.

 

"L'évolution des données politiques et fiscales détermineront le retour ou non des fortunes françaises et des investisseurs étrangers sur ce marché", conclut l'étude.

 

Avec AFP

 

 

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