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Immobilier : des vendeurs de moins en moins gourmands

par Au Cœur de l'Immo, le

C’est à Lyon que l’écart entre le prix du vendeur et celui de l’acheteur est le plus faible: 2,4%.

Toujours plus raisonnables, les vendeurs de biens immobiliers.

Le baromètre des écarts de prix, lancé en avril par le réseau Orpi en partenariat avec Le Figaro immobilier et Explorimmo, continue sa baisse même si elle se fait de plus en plus minime. Cet indicateur mesure la différence entre le prix de vente réel d’un appartement ou d’une maison et celui auquel les biens ont été proposés au départ. Au niveau national, cet écart est tombé à 4,5 % contre 4,55 % cet été et 4,74 % en avril. En moyenne annuelle, à fin septembre, un logement se vendait 200 425 euros après avoir été mis sur le marché pour 200.860 euros. Les prix des deux-pièces sont les plus fermes avec un écart de prix 3,95 % contre 4,9 % pour les 5 pièces.

«Nous arrivons vraiment dans l’épaisseur du trait, estime Bernard Cadeau, président du réseau Orpi. Il y a deux ans encore, nous étions à 15 % et plus. Désormais, la marge d’évolution est très limitée.» Cette baisse des marges de négociation s’accompagne d’une très légère baisse des montants moyens de transaction, d’un rebond du volume de vente (+ 15 % chez Orpi) et d’un raccourcissement des délais de transaction.

Alors qu’il fallait compter 120 jours en moyenne en 2014 pour finaliser une vente, le délai atteint désormais 70 jours pour les appartements et 80 jours pour les maisons. «Une logique vertueuse s’est mise en place, précise Bernard Cadeau. Les vendeurs qui rachètent ensuite un bien ont compris qu’en se mettant au bon tarif ils vendent plus rapidement. Et ainsi, ils ne ratent pas les opportunités sur les biens disponibles.»

 

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