Immobilier : Les domaines viticoles ont le vent en poupe !

Après les vins de Bordeaux qu’ils chérissent tant (les résultats d'exportation étant en perpétuelle hausse confirmant ainsi la position dominante de la Chine), les chinois investissent désormais sur le sol français en se portant acquéreurs de patrimoines fonciers viticoles entre autres le Val de Loire, la Vallée du Rhône, la Bourgogne...

"Malgré les tumultes économico-politico-financiers qui règnent depuis 2008, le patrimoine viticole français se révèle être une valeur ferme et fiable" [pour les investisseurs], assure M. Veyrier, l’un des fondateurs du réseau Vinéa, spécialisé dans le foncier viticole, tout en précisant qu’en l’espace de 20 ans, "le nombre de transactions a doublé, et le prix de l’hectare s’est vu multiplié par trois. "

Une envolée pour les AOC
Au bas mot, il faut aujourd’hui pour investir dans un domaine viticole compter entre deux et quatre millions d’euros.
Si les prix moyens à l’hectare n’ont cessé de croître, ceux des crus en Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) sont passés du simple au quintuple, dépassant largement la courbe du marché immobilier.
Pour exemple, ce chiffre record fin 2011 pour un grand blanc de Bourgogne en Côte-de-Beaune qui s’est vu valorisé à plus de 20 millions d’euros l’hectare.

Les français attachés à leur patrimoine !
Malgré l’important investissement chinois, les français restent tout de même les premiers acheteurs du vignoble hexagonal (à 60%).
Régions les plus prisées ? Le sud méditerranéen suivi par l’Aquitaine et le Val de Loire qui représentent à elles seules 70% des transactions viticoles.
Il est à noter que pour 2012, les statistiques présagent un avenir moins glorieux pour les français puisque trente domaines du Bordelais passeront sous pavillon chinois (contre une quinzaine en 2011).