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Immobilier locatif: légère hausse des loyers au 1er semestre

par Au Cœur de l'Immo, le

Ville de Nantes

Le montant moyen des loyers a augmenté de 0,6%, surtout dans les grandes locations (+5,7% dans les quatre pièces et +6,9% dans les 5 pièces et plus). 

En prenant en compte l'inflation (+0,7%), les loyers ont diminué de -0,1%.

 

"Le contexte économique a poussé les bailleurs à modérer leurs loyers malgré un surcroît de travaux de rafraîchissement réalisés pour la relocation (+5,5%)", selon l'étude de Century 21. La modération s'explique par une baisse de la demande de location liée au contexte économique. Le stock de logements vacants a ainsi augmenté de +12%.

 

Paris a vu ses loyers progresser modestement de +0,28%, soit -0,4% avec inflation, une baisse que l'on retrouve à Bordeaux (-0,5%), Strasbourg (-1,6%) et Toulouse (-3,4%). En revanche, les prix ont augmenté par rapport à l'inflation à Nantes (+1,3%) et Lyon (+0,7%).

 

Le loyer a représenté un peu plus d'un quart des revenus des locataires en moyenne au premier semestre (25,3% contre 26,3% l'année dernière).

 

Les jeunes locataires ont été moins nombreux à signer un bail, ces derniers ne représentant plus que 48% des nouveaux entrants contre 50,3% il y a un an.

 

"Il s'agit d'une population qui, touchée par la morosité économique, rechigne à déménager et choisit soit de rester locataire, soit de rester hébergée au sein du foyer familial", précise l'étude.

Au contraire, les autres catégories d'âge ont augmenté, particulièrement les retraités (+5,6% entre 60 et 70 ans et + 2,5% pour les plus de 70 ans).

 

Côté propriétaires, les employés et ouvriers ont davantage investi dans l'immobilier par rapport à l'année dernière: un nouveau propriétaire sur cinq occupe ce type de profession (+14,3%) contre 17,5% chez les cadres supérieurs et professions libérales.

 

Century 21 note enfin que ses chiffres ont suivi l'évolution de l'indice de référence des loyers (IRL) évalué par l'Insee, relatif aux baux en cours, estimant que "le marché continue de s'autoréguler et démontre l'inutilité du dispositif d'encadrement des loyers instauré par la loi ALUR."

 

 

Avec AFP

 

 

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