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Immobilier : Nette reprise des ventes dans l’ancien

par Au Cœur de l'Immo, le

Le nombre de transactions dans l'ancien a nettement augmenté


Après une stabilité au 1er semestre (entre 695.000 et 700.000 sur 12 mois glissants), le volume des transactions immobilières a augmenté de façon continue et rapide depuis juin, en même temps que l’indicateur de confiance des ménages. Par ailleurs, la baisse des taux d’intérêt s’étant poursuivie, l’indicateur de pouvoir d’achat immobilier a progressé de 4,3% en 2015.

Au final, on pourrait atteindre, voire dépasser, 800.000 ventes immobilières sur l’année 2015.


« Sous l’effet des taux de crédit très bas et de prix en repli ou stabilisés, le nombre de transactions dans le logement existant a retrouvé son niveau proche des records historiques de la première partie des années 2000. La reprise se constate aussi dans le neuf, en collectif et en individuel. Ce bon bilan 2015 n’atteint toutefois pas le marché locatif privé dans l’existant, oublié ou… sacrifié », déclare Jean-François Buet, Président de la FNAIM, en introduction de la présentation des résultats du marché immobilier 2015.


L’accélération des ventes immobilières, traduit le fait que les acheteurs ont cessé d’anticiper des baisses de prix et ne sont donc plus enclins à attendre pour réaliser leur projet immobilier. Les conditions de financement des opérations, déjà favorables, se sont encore légèrement améliorées, la baisse des taux d’intérêt s’étant poursuivie.


« On peut actuellement emprunter à des taux très faibles, de l’ordre de 2,3%. Cette situation reflète le faible coût des ressources de refinancement, elle est aussi la conséquence de la vive concurrence entre établissements prêteurs, qui fait de la France le pays d’Europe dont les taux du crédit à l’habitat sont les plus bas. L’indicateur de pouvoir d’achat immobilier a progressé de 4,3% en 2015 », indique Philippe TABORET, Directeur général adjoint de CAFPI.


La réforme du PTZ devrait contribuer à un renforcement de l’activité dans l’immobilier existant. Outre le fait que l’augmentation de quotité du PTZ diminue le coût du financement, la baisse de l’obligation minimale de travaux ouvre son éligibilité du PTZ à un plus grand nombre d’opérations, notamment dans le champ de l’accession sociale à la propriété.


« Les accédants les plus modestes se tournent en effet majoritairement vers des logements anciens, mais souvent de qualité médiocre et nécessitant des travaux de modernisation dont les récentes mesures faciliteront le financement », souligne Philippe TABORET.


« Il est probable que, pour ces biens de second choix, une opération « vérité des prix » soit déclenchée par l’extension, sous condition de travaux, du prêt à taux zéro (PTZ) aux logements existants. Les acquéreurs devront, en effet, demander des devis pour appuyer leur demande de PTZ : le coût estimatif des travaux incitera à la négociation du prix d’achat dans de nombreux cas », fait observer Jean-François Buet.


La reprise des transactions immobilières ne concerne pas tous les segments du marché, ou pas au même degré. La hausse importante du nombre de ventes immobilières a été atteinte dans plusieurs régions : 19,7% en Bretagne, 18,3% en Aquitaine, entre 17% et 18% dans le Centre, la Basse-Normandie et Rhône-Alpes. D’un autre côté, certaines régions ne dépassent pas les 13% : Champagne-Ardenne (12,9%), Midi-Pyrénées (12,3%), Franche-Comté (11,2%), et trois régions peinent à redémarrer : Limousin (10,9%), Auvergne (8,8%) et Corse (4,8%).


Si le marché immobilier parisien se porte bien, de même que celui des grandes villes, la baisse des prix immobiliers n’est sans doute pas achevée dans les zones rurales, où les vendeurs doivent encore bien souvent accepter de vendre moins cher qu’ils ne l’espéraient.

Autre disparité, l’écart entre les villes les plus chères et les moins chères est toujours aussi important. Paris culmine toujours à plus de 8.000 euros en moyenne (8.413 €/m² fin 2015). Parmi les grandes villes, Lyon, Bordeaux, Lille et Ajaccio sont à plus de 3.000 €. À moins de 2.000 €/m², on trouve notamment Poitiers, Clermont-Ferrand et Limoges.



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