L'activité de Nexity dopée au 1T par des grandes opérations
par Au Cœur de l'Immo, le
"Le début de l'année 2015 semble marquer un début de redémarrage du marché du logement en France, qui est encourageant après quatre années de baisses successives", a estimé le PDG de Nexity, Alain Dinin, dont le groupe a enregistré des ventes de 569 millions d'euros lors des trois premiers mois de 2015.
La croissance par rapport au premier trimestre 2014 s'explique toutefois pour moitié par des acquisitions d'entreprises (PERL et Oralia), consolidées courant 2014. Hors effet de périmètre, la progression du chiffre d'affaires serait de 7% selon Nexity.
Pour M. Dinin, cité par l'Agence France Presse, "le fait marquant de ce début d'année est l'écrasement des taux d'intérêt, décidé par les autorités monétaires, et qui s'annonce durable.
Cette politique de taux d'intérêt renforce l'attractivité de l'actif immobilier (tertiaire et résidentiel) auprès des investisseurs".
Le pôle immobilier résidentiel progresse de 6% (2% hors effet de périmètre) à 360,5 millions d'euros et celui de l'immobilier d'entreprise bondit de 54,7% à 85,7 millions, "poursuivant la tendance observée au 4ème trimestre 2014 de montée en puissance des grandes opérations engagées en 2013" dans la petite couronne parisienne, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Nexity se félicite en outre d'enregistrer en France "2.234 réservations nettes de logements neufs, soit une hausse de 23% en volume par rapport à l'année précédente alors qu'en valeur, le chiffre d'affaires réservé augmente de 20% (425 millions d'euros TTC)".
Le groupe, spécialisé notamment dans la promotion, l'aménagement et la gestion immobilière, avait publié en février un bénéfice net part du groupe en forte baisse (-64%, à 35,7 millions d'euros) en raison d'une importante dépréciation d'actifs et d'un repli de l'immobilier d'entreprise.
Nexity a confirmé ses objectifs pour 2015, à savoir un chiffre d'affaires consolidé d'environ 2,75 milliards d'euros (2,63 milliards en 2014) et un résultat opérationnel courant d'environ 200 millions d'euros.
Le groupe table toujours sur le maintien de ses parts de marché dans l'immobilier résidentiel, autour de 12%, "dans un marché français estimé en légère croissance à 90.000/95.000 unités".