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L’UNIS appelle ses adhérents à se mobiliser

par Au Cœur de l'Immo, le

L'Union des Syndicats de l'Immobilier, une organisation proche des consommateurs au service de ses membres professionnels de l'immobilier.

"Un mouvement de colère s’est créé. Nous devons y prendre notre place", indique l'UNIS dans un communiqué adressé à ses adhérents. 

 

"Nous comprenons parfaitement les difficultés pratiques d’application sur le terrain de la loi ALUR. L’ UNIS, membre du Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières (CNTGI), constate que tous les professionnels n’appliquent pas encore la nouvelle réglementation sur les honoraires de location, entrée en vigueur le 15/9/2014.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avions demandé une entrée en vigueur différée. Mais le décret s’applique, et nous devons être exemplaires".

Et de préciser, "la loi ALUR n’est pas détricotée, contrairement à l’idée répandue". 

 

A noter que l’UNIS apportera des précisions sur cet appel la semaine prochaine. Toutefois, un fil de discussion est déjà ouvert pour les adhérents sur le forum intranet de l’UNIS.

 

 

Pour rappel, les honoraires facturés par les agents immobiliers aux locataires pour la mise en location d'un logement sont plafonnés depuis le 15 septembre, avec l'entrée en vigueur du décret qui fixe leur montant de 11 à 15 euros par m².

L’UNIS (Union des syndicats de l'immobilier) avait alors souligné, lors de cette entrée en vigueur, la perte de chiffre d’affaires (jusqu’à – 50 %) que vont nécessairement ressentir les agences situées dans les zones très tendues, en particulier à Paris, et l’impact sur l’activité et l’emploi des agents de location.

L’UNIS avait également déploré que les tarifs soient indiqués en TTC (Toutes Taxes Comprises) comme le prévoit la loi ALUR, "car cela conduira nécessairement à réactualiser ces plafonds en cas de hausse de la TVA, avait précisé Christophe Tanay, président de l’UNIS.

"Ce n’est pas aux professionnels de redonner du pouvoir d’achat, c’est à l’Etat. Les professionnels de l’immobilier sont des entreprises, qui créent et pérennisent des emplois, et versent de lourdes taxes. Elles n’ont pas à être pénalisées davantage", avait-il conclu. 

 

A suivre...

 

 

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