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La famille Poilâne vend son île bretonne

par Au Cœur de l'Immo, le

Vue partielle de l'île des Rimains, au large de Cancale.

Évaluée à plusieurs millions d'euros, l'île de Rimains, appartenant à leur fille Apollonia qui a pris le relais à la tête de l'entreprise, se situe près de la côte en Ille-et-Vilaine.
Elle est dotée d'un héliport et d'une piscine en plein air, dispose de l'eau courante, de l'électricité et du chauffage, ainsi que d'un vaste jardin planté d'arbres apportés par bateau.

Le Fort des Rimains
Le Fort des Rimains a été construit à la fin du XVIIIe siècle sur des plans de Vauban pour défendre la passe de Cancale et assurer la sécurité de la baie du Mont St Michel jusqu'à Granville.

Le Fort avait dépassé le strict cadre familial puisqu' il servait aussi de centre de gestion de l'entreprise Poilâne.
 
Parmi les noms qui circulent pour les repreneurs potentiels, revient souvent celui de Pierre Kosciusko-Morizet, cofondateur du site de ventes en ligne PriceMinister et frère de l'ex-ministre de l'Écologie, toujours d'après Le Point.

Conseil général de l'Ille-et-Vilaine et Conservatoire du littoral ont été sollicités, mais ils ont décliné l'offre, expliquant au journal Ouest -France qu'ils n'ont tout simplement pas "les moyens de se l'offrir."

La famille Poilâne...
En 1932, Pierre Poilâne ouvre à Paris sa première boulangerie, rue du Cherche-Midi, au cœur de Saint-Germain des Prés.
Il se spécialise en confectionnant des miches au levain, le pain de tradition ancestrale en France.
Dans les années 70, son fils Lionel a repris le flambeau et exporté le pain Poilâne aux Etats-Unis, ainsi qu'au Japon.
Aujourd'hui, c'est donc Apollonia Poilâne qui se trouve à la tête de l'entreprise familiale qui compte trois boutiques à Paris, deux à Londres et une manufacture en région parisienne qui abrite 24 fours d'où partent des pains pour le Japon ou les Etats-Unis.

Max Poilâne, frère de Lionel, est également boulanger.
A la fin des années 70, les deux frères se disputent l'héritage du père. Lionel, qui a déposé la marque "Poilâne", attaque son frère, qui vend son pain sous le nom "Max Poilâne".
L'affaire ira jusqu'en Cour de cassation. Actuellement encore, la concurrence est de mise entre les sites web des deux branches familiales.

 

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