La Fnaim et l'Unis prennent en main la réforme de leurs métiers

Après avoir auditionné plus de 70 professionnels de l’immobilier, les deux syndicats entendent aujourd’hui entamer une phase de négociations constructives avec les pouvoirs publics.  

La réforme proposée s’articule autour de six axes :

- Le renforcement des compétences traditionnelles, par un effort de formation continue, la création de diplômes spécifiques à chaque activité et la mise en place de nouvelles cartes professionnelles par métier ;

- La création d’un code de déontologie qui place le client au centre de ses dispositions et s’impose à tous les professionnels soumis à la loi Hoguet ;

- Une solution alternative à la voie judiciaire pour traiter les litiges entre les professionnels et les consommateurs ;

- Le respect des règles professionnelles, par la création d’une commission nationale de discipline ;

- La création d’un conseil national des professions immobilières ;

- Le renforcement de la protection des consommateurs et la préservation de l’équilibre économique des entreprises du secteur, par une extension du champ d’application de la loi Hoguet, un meilleur encadrement des agents commerciaux, une amélioration de la garantie financière, la préservation de la liberté des honoraires, le maintien de la faculté donnée aux copropriétaires de dispenser le syndic d’ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat et une clarification des modes d’exercice des activités accessoires ou complémentaires.

Rappelons que "l’intermédiation immobilière" (agents immobiliers et administrateurs de biens) représente en France 48 000 entreprises qui administrent 7 millions de lots de copropriété, 2 millions de biens en gérance et réalisent chaque année plus de 400 000 transactions sur les logements anciens.

L’ensemble du secteur emploie 170 000 personnes et génère un chiffre d’affaires annuel de 18 milliards d’euros.