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La Garantie universelle des loyers, de nouveau devant les députés

par Au Cœur de l'Immo, le

Le palais Bourbon est le nom communément donné au bâtiment qui abrite l’Assemblée nationale française, situé sur le quai d'Orsay, dans le 7e arrondissement de Paris.

La commission des Affaires économiques de l'Assemblée, en adoptant une série d'amendements en décembre, a déjà récrit le texte dans le sens voulu par le gouvernement, qui s'est inspiré d'un groupe de travail sénatorial formé sur la question de la GUL.

 

Cette garantie doit permettre d'indemniser les propriétaires en cas d'impayés de loyers, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016, sera toujours publique et gratuite. 

 

Mais la GUL, qui doit rééquilibrer les relations entre bailleurs et locataires, ne sera plus obligatoire, puisque le bailleur pourra lui préférer une caution. 

 

Le paiement des loyers sera garanti seulement dans la limite du loyer médian de référence, qui sera fixé localement par les préfets, excepté pour les étudiants et précaires dispensés de plafond. Un bailleur souhaitant être couvert pour un loyer plus cher devra souscrire une assurance complémentaire.

 

Ces inflexions, qui font suite à une levée de boucliers des professionnels de l'immobilier et des assureurs, visent à prévenir tout risque de "dérive des coûts", selon le gouvernement.

 

Le coût de fonctionnement de la GUL est évalué à 400 millions d'euros annuels lorsqu'elle couvrira les quelque 6 millions de baux privés, dont 160 MEUR provenant des fonds d'Action Logement et le reste de crédits de l'Etat, et non plus d'une taxe sur les loyers comme prévu initialement.

 

Il y aura "une garantie socle qui est assurée par l'Etat, et je pense que c'est un très bon dispositif, car il responsabilise les propriétaires et favorise ceux qui font le choix d'un loyer modéré", avait fait valoir Mme Duflot en décembre en présentant cette nouvelle mouture.

 

L'autre point fort du projet de loi, l'encadrement des loyers dans les zones tendues, où la demande excède largement l'offre de logements, n'a été que peu retouché. 

 

Les débats devraient être nourris concernant le transfert aux intercommunalités des compétences d'urbanisme, que le Sénat avait assorti d'un droit d'opposition d'un quart des communes représentant au moins 10% de la population. 

 

Le projet de loi réforme en profondeur beaucoup d'aspects de la politique du logement, avec en outre une modification des règles régissant les copropriétés et des mesures de lutte contre l'habitat insalubre.

 

Avec AFP

 

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