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La gastronomie à l'Hôtel de la Marine? Pas du gôut de tout le monde

par Au Cœur de l'Immo, le

Construit entre 1757 et 1774, l'édifice est classé aux monuments historiques par la liste de 1862.

Depuis près de cinq ans, le sort de ce monument historique majeur, "chef d’œuvre du XVIIIe siècle, offrant l’un des plus beaux points de vue sur la Concorde, le jardin des Tuileries, la Seine et la Tour Eiffel", est l'objet de vives polémiques.

 

Selon le communiqué de la présidence de la République, "le projet d’avenir de l’Hôtel de la Marine, siège actuel de l’Etat-major de la Marine (qui doit le quitter au plus tard au 1er janvier prochain, ndlr) va être enrichi pour offrir à la France et sa capitale un lieu phare de valorisation de nos patrimoines".

 

Construit entre 1757 et 1774, l'édifice est classé aux monuments historiques par la liste de 1862.

 

"Au premier étage, se trouvera un espace muséal de 4.000 mètres carrés. Les appartements et salons historiques de l'Hôtel de la Marine seront ouverts, pour la première fois, au public", précise l'Élysée.

 

Et d'ajouter : "Le rez-de-chaussée du bâtiment sera conçu pour faire découvrir aux touristes étrangers et à nos compatriotes le patrimoine gastronomique français, classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO".

 

"L'Hôtel de la Marine reflètera ainsi l'excellence française dans toute sa richesse et contribuera à renforcer l'attractivité de notre pays." 

 

 

Mais l'Association des amis de l'Hôtel de la Marine s'est insurgée samedi dans un communiqué contre cette décision qui "n'est en réalité qu'une vieille recette concoctée par un certain architecte et un restaurateur monégasque". Il s'agit de Jean-Michel Wilmotte et d'Alain Ducasse, a indiqué à l'AFP le secrétaire général de l'Association, Henri Josseran. "Ce duo avait déjà tenté de servir, il y a trois ans" ce projet "rejeté alors, tant l'idée d'un palais de Dame Tartine dans des lieux qui ont vu naître la République et où a été signée l'Abolition de l'esclavage apparaît déplacée".

 

"L'intérêt public ne doit pas être confondu avec des intérêts privés, y compris personnels, quels qu'ils soient", a conclu l'association, qui "va faire appel à l'opinion publique, comme elle l'a déjà fait en 2010 et 2011 avec succès".

 

 

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