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La montée des océans menace des hauts lieux américains

par Au Cœur de l'Immo, le

Le Fort Monroe, fort militaire se trouvant à la pointe de la péninsule de Virginie.

Le rapport pointe 30 trésors nationaux américains menacés par les eaux, mais aussi pour certains par des incendies dans l'Ouest des Etats-Unis, où les sinistres sont de plus en plus plus fréquents en raison des sécheresses que des climatologues lient au réchauffement du climat.

 

Outre la Statue de la Liberté et le Centre Kennedy, l'étude cite également "le Fort Monroe en Virginie, qui a joué un rôle crucial pendant la guerre de Sécession" et qui "sera une île d'ici 70 ans", selon Adam Markham, chercheur et co-auteur du rapport de l'Union of Concerned Scientists (UCS). 

 

Les océans qui montent et la menace de tempêtes plus violentes mettent aussi en danger le centre historique d'Annapolis dans le Maryland, de Charleston en Caroline du Sud et de Boston dans le Massachusetts. 

La Société Américaine d'Archéologie (SAA), dont la mission est de préserver les richesses archéologiques partout dans le monde, appelle de son côté à une plus grande attention pour la préservation de ces sites.

 

La Nasa quant à elle évalue comment le changement climatique affecte le Centre Spatial Kennedy et plusieurs autres de ses sites également menacés et élabore des plans pour les protéger. Cinq des sept principaux centres de l'agence spatiale sont situés le long d'une côté, une proximité de l'eau qui est nécessaire pour lancer des engins spatiaux en dehors des zones habitées. 

 

Pour freiner le changement climatique et donner plus de temps pour mieux préserver tous les sites menacés, il est indispensable de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre provenant des activités humaines, insistent les auteurs du rapport de l'UCS. 

 

Selon le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle est encore possible mais implique d'agir vite pour réduire les émissions de CO2 de 40 à 70% d'ici 2050.

 

 

Avec AFP

 

 

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